Écoconscience dans le secteur de la construction : quand les bâtiments polluent

Tandis que les structures en béton se dressent majestueusement et que des gratte-ciels stupéfiants transforment nos horizons urbains, un coût caché est souvent négligé : la pollution générée par ces monuments architecturaux. Le secteur du bâtiment, essentiel à notre développement économique et social, est pourtant responsable d’une part significative des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Dans cet article, nous explorons les différentes facettes de cette problématique complexe et les pistes potentielles pour atténuer son impact. Le poids environnemental du secteur du bâtiment Un bilan alarmant En 2022, les bâtiments et la construction représentaient plus d’un cinquième des émissions mondiales, selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Cette contribution massive à l’empreinte carbone mondiale continue de croître, équivalente à une augmentation globale de 1 % des émissions – soit autant que dix millions de voitures supplémentaires faisant le tour de la Terre. Ce chiffre met en lumière une réalité que beaucoup essaient encore d’ignorer : l’urgence climatique impose une refonte totale de ce secteur clé. Des données nationales révélatrices En France, l’empreinte carbone des bâtiments et des travaux publics est particulièrement préoccupante. Malgré de nombreux efforts déployés pour décarboner ce secteur, il reste l’un des principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre. La France s’est fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, nécessitant une réduction radicale des émissions associées au BTP. Cet engagement appelle à une transformation profonde des pratiques et technologies utilisées dans la construction. Les sources principales de pollution La consommation énergétique La demande en énergie pour chauffer, refroidir et alimenter les bâtiments est considérable. En particulier, les vieux immeubles mal isolés dépensent d’énormes quantités d’énergie fossile pour rester opérationnels. Une grande partie des efforts de décarbonation vise donc l’amélioration de l’efficacité énergétique grâce aux rénovations thermiques et à l’installation de pompes à chaleur efficaces. Les matériaux de construction Les choix de matériaux influencent également lourdement l’empreinte carbone des bâtiments. Le béton, omniprésent dans la construction moderne, génère d’importantes quantités de dioxyde de carbone lors de sa production. Cependant, des substituts existent. Par exemple, l’utilisation accrue du bois offre des options durables puisque le bois capte et stocke naturellement du carbone. Le transport et la logistique À chaque étape du cycle de vie d’un bâtiment – de l’extraction des matières premières à leur transport, jusqu’à la démolition finale – des émissions sont produites. La logistique autour de l’approvisionnement des chantiers, bien qu’indispensable, contribue de manière non négligeable aux niveaux de pollution actuels. Les initiatives pour limiter l’impact écologique Les réglementations gouvernementales Face aux défis posés par la pollution du secteur bâtimentaire, les gouvernements mettent en œuvre diverses reglementations visant à minimiser les impacts environnementaux. Ces politiques comprennent des codes de construction stricts concernant l’efficacité énergétique, ainsi que des incitations financières pour encourager les rénovations éco-responsables. Les innovations technologiques L’innovation joue un rôle vital dans la réduction de l’empreinte écologique des constructions. Parmi les avancées majeures figurent : Les matériaux durables, comme le béton bas-carbone ou les isolants naturels Les techniques de pré-fabrication qui réduisent le gaspillage sur site Les systèmes intelligents de gestion de l’énergie intégrés dans les infrastructures Les bâtiments à énergie positive Certains projets novateurs mènent la marche vers un avenir plus durable avec les bâtiments à énergie positive (BEPOS). Ces édifices produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment, grâce à des installations solaires, éoliennes ou géothermiques. Les BEPOS représentent un modèle pour les concepts futurs, promettant des villes où la priorité sera donnée à la durabilité environnementale. Exemples emblématiques et réussites locales Projets pilotes en France Le territoire français accueille de nombreux projets innovants visant à montrer la voie vers un futur plus vert. Des résidences écologiques telles que la “Résidence Hosta”, construite en charpente bois et implantée au-dessus du périphérique parisien, démontrent qu’il est possible de concilier densité urbaine et respect de l’environnement. Les rôles des collectivités locales Les collectivités jouent également un rôle crucial avec leurs programmes de rénovation thermique des bâtiments publics, ghettos énergétiques compris. Récemment, plusieurs municipalités ont mis en place des clauses sociales et environnementales fortes dans leurs appels d’offres pour promouvoir des constructions plus responsables. Les efforts individuels et communautaires Conscience collective et habitudes de consommation Enfin, l’engagement individuel est indispensable afin de soutenir la transition écologique. Opter pour des solutions économiquement viables mais qui favorisent moins de pollution, comme éviter les impressions inutiles, aide modestement mais sûrement. Chaque petit effort combiné peut significativement alléger la charge environnementale collective. Implication des entreprises et des professionnels Les entrepreneurs et artisans du secteur apportent leur pierre à l’édifice en adoptant de meilleures pratiques. Les certifications environnementales telles que LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) et HQE (Haute Qualité Environnementale) deviennent courantes, fixant des standards élevés qui poussent le marché vers plus de durabilité. Alors que nous faisons face aux défis pressants présentés par le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement, la Refondre du secteur du bâtiment se révèle impérative. Les prochaines décennies seront déterminantes pour tracer la voie d’un avenir où les constructions humaines cohabitent harmonieusement avec notre planète. Sources https://www.unep.org/fr/actualites-et-recits/communique-de-presse/les-emissions-du-secteur-mondial-du-batiment-restent https://bigmedia.bpifrance.fr/nos-dossiers/empreinte-carbone-du-batiment-et-des-travaux-publics-btp-en-france https://www.cahiers-techniques-batiment.fr/article/le-bois-franchit-le-peripherique.71517 https://www.batiactu.com/edito/baisse-emissions-gaz-a-effet-serre-batiment-2023-est-68581.php

L’audit réglementaire : un impératif pour la conformité et l’efficacité des entreprises

Dans un monde en constante évolution, les régulations et les normes se multiplient, obligeant les entreprises à s’adapter rapidement pour rester conformes. L’audit réglementaire représente une étape cruciale dans ce processus d’adaptation, garantissant non seulement le respect des lois mais aussi l’optimisation des pratiques internes. Comprendre l’audit réglementaire Qu’est-ce qu’un audit réglementaire  ? Un audit réglementaire est une évaluation systématique de la conformité d’une organisation par rapport aux lois, règlements et standards applicables à son secteur d’activité. Cet audit peut toucher divers aspects de l’entreprise comme la santé et sécurité au travail, la protection des données, ou encore les normes environnementales. Les objectifs principaux Parmi les principaux objectifs de l’audit réglementaire, on trouve : Identifier les écarts par rapport aux exigences légales et réglementaires. Proposer des recommandations pour corriger ces écarts. Éviter les sanctions financières et juridiques. Améliorer les processus internes afin d’assurer une meilleure gestion des risques. Le cadre légal et réglementaire Les évolutions récentes Les règlementations évoluent rapidement, imposant aux entreprises de suivre les mises à jour pour rester conformes. Par exemple, depuis avril 2023, il est obligatoire pour les propriétaires de biens immobiliers mal classés énergétiquement de produire un audit énergétique avant toute vente. Les secteurs concernés Tous les secteurs sont potentiellement concernés par l’audit réglementaire, bien que certaines industries comme la santé, l’énergie ou encore la finance soient particulièrement sous haute surveillance en raison de leur impact sur la société et l’environnement. La méthodologie de l’audit réglementaire Étapes clés de l’audit En général, un audit réglementaire suit plusieurs étapes structurées : Planification : définition de l’objectif et du périmètre de l’audit, ainsi que des ressources nécessaires. Collecte de données : compilation des informations pertinentes via des questionnaires, interviews ou observations directes. Analyse : comparaison des pratiques actuelles avec les règles en vigueur pour identifier les non-conformités. Rapport : rédaction d’un document détaillant les constatations, les écarts et les recommandations. Suivi : mise en place de mesures correctives et validation de leur efficacité. Les outils et techniques utilisés Pour réaliser un audit réglementaire efficace, divers outils peuvent être employés, comme des check-lists de contrôle, des logiciels de compliance management, ou encore des normes ISO telles que l’ISO 19011 qui guide les audits de systèmes de management. Les avantages pour l’entreprise Réduction des risques Réaliser régulièrement des audits réglementaires permet de minimiser les risques financiers et juridiques. En identifiant les non-conformités avant qu’elles ne deviennent problématiques, l’entreprise évite des pénalités pouvant être lourdes de conséquences. Amélioration continue L’audit réglementaire ne se limite pas seulement à la vérification de conformité ; il ouvre également des opportunités pour améliorer les processus opérationnels. C’est une démarche proactive qui favorise une culture d’amélioration continue au sein de l’organisation. Confiance accrue Se soumettre volontairement à un audit réglementaire montre un engagement envers la transparence et la responsabilité. Cela renforce la réputation de l’entreprise auprès des clients, partenaires et autorités de régulation. Défis et solutions Complexité et coût Un des principaux freins à l’audit réglementaire reste sa complexité et le coût associé. Pour y remédier, les entreprises peuvent externaliser cette tâche à des cabinets spécialisés qui disposent de l’expertise nécessaire. Maintien de la conformité Une fois les écarts identifiés et corrigés, un autre défi consiste à maintenir cette conformité dans le temps. Des audits réguliers et un suivi rigoureux des recommandations permettent de pérenniser les bonnes pratiques. Cas pratiques Industrie énergétique Dans le secteur de l’énergie, les audits réglementaires permettent d’évaluer et de réduire l’impact environnemental des activités. Ils contribuent à l’adoption de nouvelles technologies plus vertes et renforcent la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Secteur financier Les institutions financières doivent respecter des régulations strictes en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Les audits réglementaires assurent la surveillance nécessaire pour prévenir ces risques et garantissent la sécurité des transactions. L’avenir de l’audit réglementaire Technologies émergentes Avec l’avènement de l’intelligence artificielle et du big data, l’audit réglementaire va connaître une transformation significative. Ces technologies permettront une analyse plus rapide et précise des données, facilitant la détection des anomalies. Regulatory technology (RegTech) La RegTech désigne les sociétés technologiques spécialisées dans les solutions de conformité automatisée. Elles jouent un rôle clé dans l’évolution de l’audit réglementaire en proposant des outils de gestion intégrée dédiés à chaque secteur d’activité. Sources https://bigmedia.bpifrance.fr/nos-dossiers/audit-energetique-en-entreprise-definition-obligation-et-methode-0 https://www.dimo-diagnostic.net/actualite-diagnostic-immobilier/audit-energetique-incitatif https://www.lenergietoutcompris.fr/actualites-conseils/audit-energetique-2024-quelles-evolutions-en-avril https://www.toutsurmesfinances.com/immobilier/tout-sur-l-audit-energetique-reglementaire-obligatoire-avant-toute-vente-d-un-logement-energivore.html

la gestion durable des bâtiments agricoles : Une nécessité pour l’avenir

En France, la gestion et l’exploitation des bâtiments agricoles est un sujet d’intérêt croissant pour les exploitants, les autorités environnementales, et les consommateurs. Face aux défis économiques, environnementaux et sanitaires, il devient essentiel de repenser les stratégies d’exploitation de ces édifices incontournables dans le secteur agricole. La modernisation des structures agricoles L’importance de l’investissement dans les infrastructures modernes Avec le vieillissement des bâtiments agricoles, l’investissement dans des infrastructures modernes apparaît comme une priorité pour bon nombre d’exploitants. Adopter des installations plus performantes permet non seulement de répondre aux normes de production actuelles mais aussi d’améliorer la productivité globale. Des initiatives comme celle de Baptiste Garnier, qui prévoit de construire deux nouveaux poulaillers label sur son exploitation, témoignent de cette tendance à aller vers des installations qui offrent de meilleures conditions pour les animaux tout en optimisant les rendements. Le rôle clé des nouvelles technologies La technologie joue un rôle crucial dans la modernisation des exploitations agricoles. Les outils numériques et les systèmes automatisés permettent aujourd’hui de gérer efficacement les ressources, de surveiller la santé des animaux, et de réduire les coûts opérationnels. Par exemple, les capteurs intelligents peuvent suivre la température et l’humidité dans les entrepôts agricoles, assurant ainsi que les conditions sont optimales pour le stockage des denrées alimentaires. Les défis environnementaux liés à l’exploitation des bâtiments agricoles La réduction des émissions carboniques L’agriculture est une source significative d’émissions de gaz à effet de serre. Il est donc impératif pour les exploitants de mettre en place des stratégies visant à réduire leur empreinte carbone. Cela peut inclure l’installation de panneaux solaires sur les toits des bâtiments, l’utilisation de matériaux écologiques pour la construction, ou encore l’adoption de pratiques agricoles durables telles que la rotation des cultures. Gestion des déchets et des nuisibles Mise en place de solutions écologiques pour la gestion des déchets agricoles. Adoption de méthodes innovantes pour la lutte contre les rongeurs et autres nuisibles. Utilisation de pièges et appâts écologiques pour minimiser l’impact sur l’environnement. Boris Boubet, vétérinaire et directeur de Farago Creuse, met en avant l’importance d’une gestion efficace des rongeurs pour éviter les pertes économiques et les menaces sanitaires. En effet, les rongeurs peuvent causer des dommages considérables aux infrastructures tout en étant potentiellement vecteurs de maladies. La sécurité des bâtiments agricoles Prévention des incendies Les incendies dans les bâtiments agricoles restent une préoccupation majeure. Les récents incidents d’incendie à Azé et Carnac soulignent la vulnérabilité des structures agricoles face aux risques de feu. Il convient de renforcer les mesures de prévention, notamment par l’ajout de détecteurs de fumée, l’installation de systèmes d’arrosage automatique, et la création de zones de défense autour des bâtiments. Sécurité sanitaire Assurer une sécurité sanitaire optimale est également crucial pour éviter la propagation de maladies parmi le bétail et les cultures. La mise en quarantaine des nouveaux animaux, le contrôle rigoureux des produits entrants et sortants, et la désinfection régulière des lieux sont autant de mesures essentielles pour préserver la santé des élevages. Perspectives économiques de l’innovation dans les bâtiments agricoles Rentabiliser les investissements Si l’investissement initial dans les nouvelles technologies et infrastructures peut sembler coûteux, il s’avère souvent rentable à long terme grâce aux économies engendrées par une meilleure efficacité opérationnelle, une réduction des pertes, et une augmentation de la productivité. Les aides gouvernementales et les subventions disponibles pour soutenir ces transitions jouent également un rôle décisif dans l’encouragement des exploitants à franchir le pas. Adaptation aux exigences du marché Le marché évolue avec une demande accrue pour des produits issus d’agricultures responsables et écoresponsables. Les consommateurs attachent de plus en plus d’importance aux conditions de production et au bien-être animal. Par conséquent, adopter une gestion durable et innovante des bâtiments agricoles devient non seulement une mesure bénéfique pour l’environnement, mais également un avantage compétitif permettant d’accéder à de nouveaux segments de marché. Sources https://www.lafranceagricole.fr/gestion-dentreprise/article/867383/des-poulets-sous-label-pour-consolider-l-exploitation https://www.web-agri.fr/nuisibles/article/842204/en-finir-avec-les-rats-dans-les-batiments-agricoles https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/aze/pres-de-vendome-un-batiment-agricole-detruit-par-un-incendie https://www.letelegramme.fr/morbihan/carnac-56340/a-carnac-un-batiment-agricole-de-500-m2-stockant-du-fourrage-en-flammes-6575676.php

Décret tertiaire et impact sur la santé : enjeux et perspectives

Le décret tertiaire, une mesure essentielle visant à réduire la consommation énergétique des bâtiments du secteur tertiaire, commence à révéler ses impacts sur la santé. Bien que conçu principalement pour répondre aux impératifs environnementaux, ce décret montre désormais des répercussions importantes sur le bien-être et la santé des occupants des bâtiments concernés. Examinons les différentes dimensions de cette réglementation et son influence croissante sur notre qualité de vie. Les fondements du décret tertiaire Objectifs énergétiques et environnementaux Adopté en 2019, le décret tertiaire fixe des objectifs ambitieux de réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments non résidentiels. L’objectif est de réduire progressivement les consommations d’énergie finale par rapport à l’année de référence choisie, soit : En 2030 : -40% En 2040 : -50% En 2050 : -60% Mise en œuvre et catégories de bâtiments concernés Ce décret s’applique aux bâtiments ou parties de bâtiments à usage tertiaire dont la surface est supérieure à 1000 m². Les gestionnaires doivent mettre en place des plans d’action précis pour atteindre les cibles fixées, incluant des travaux de rénovation thermique, l’optimisation des systèmes de chauffage et de climatisation, et la mise en place de solutions innovantes permettant de maîtriser les consommations énergétiques. Impacts sur la santé des occupants Amélioration de la qualité de l’air intérieur Un des effets positifs indirects du décret tertiaire est sans doute l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. En incitant les gestionnaires à améliorer l’isolation thermique et à adopter des systèmes de ventilation plus performants, ces mesures participent à la diminution des polluants intérieurs tels que les composés organiques volatils (COV). Baisse des maladies respiratoires et allergiques Une qualité de l’air améliorée contribue donc directement à la réduction des pathologies respiratoires et allergiques. Dans un environnement où l’air intérieur est mieux filtré et renouvelé, nous constatons une réduction significative des symptômes d’asthme et d’allergies parmi les occupants. Optimisation acoustique et confort des usagers Réduction des nuisances sonores Les projets de modernisation et de rénovation ne visent pas seulement la performance énergétique – ils touchent aussi à l’acoustique. La réduction des nuisances sonores joue un rôle crucial dans le bien-être mental et physique des occupants. De nombreux travaux sont menés pour isoler les espaces du bruit extérieur comme intérieur, car l’exposition prolongée au bruit peut causer stress et problèmes de santé chroniques. Efficacité et bien-être global Des études ont montré que les personnes travaillant ou évoluant dans des environnements thermiquement et acoustiquement optimisés voient leur productivité augmenter. Un cadre de vie sain et agréable améliore également la satisfaction personnelle et professionnelle tout en réduisant les taux d’absentéisme justifié par des raisons de santé. Sensibilisation et formation Rôle des ressources éducatives L’un des enjeux majeurs pour la pleine réussite du décret tertiaire réside dans la sensibilisation et la formation des gestionnaires de bâtiments et des occupants. Plusieurs instituts et organismes se mobilisent pour proposer des formations spécialisées sur : L’optimisation énergétique La gestion de la qualité de l’air intérieur Les stratégies de réduction des nuisances sonores Participation citoyenne Il est crucial que chaque intervenant, y compris les usagers finaux, soit informé et impliqué dans ces processus d’amélioration continue. Des campagnes de sensibilisation et des outils pratiques peuvent aider à encourager les bonnes pratiques quotidiennes qui soutiennent les objectifs du décret. Technologies innovantes et nouveaux dispositifs Solutions domotiques et IoT Les innovations technologiques jouent un rôle clé dans la mise en œuvre effective des directives du décret tertiaire. Les solutions de domotique et les objets connectés (IoT) facilitent la gestion intelligente de l’énergie, permettant une régulation automatique et précise des systèmes de chauffage, de ventilation, et d’éclairage selon les besoins réels des occupants. La voie vers les bâtiments autonomes Enfin, certaines avancées technologiques permettent d’envisager des bâtiments devenant quasiment autonomes en énergie grâce à la combinaison de sources d’énergie renouvelables, stockage d’énergie efficace et technologies intelligentes. Ces développements seront certainement accélérés avec le contexte réglementaire du décret tertiaire. Sources https://www.batiactu.com/edito/sante-un-nouvel-observatoire-dedie-aux-environnements-68535.php https://conseils.xpair.com/analyse_reglementation/arretes-valeurs-absolues-decret-eco-energie-decret-tertiaire.htm https://www.actu-environnement.com/ae/news/marche-2023-regulation-gestion-technique-batiment-gtb-bacs-renovation-tertiaire-ACR-43897.php4 https://chroniques-architecture.com/sante-de-la-monotonie-formelle-dhier-a-celle-daujourdhui/

Audit énergétique : comprendre l’importance d’un diagnostic précis pour optimiser sa consommation

L’audit énergétique est devenu un incontournable pour toute personne souhaitant améliorer les performances énergétiques de son logement ou de son entreprise. Face à une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux et économiques, ce diagnostic complet offre des pistes précieuses pour réduire la consommation d’énergie et réaliser des économies substantielles. Qu’est-ce qu’un audit énergétique ? L’audit énergétique est une analyse approfondie des consommations d’énergie d’un bâtiment, effectuée par un professionnel qualifié. L’objectif principal est d’identifier les points faibles en termes d’efficacité énergétique et de proposer des solutions pour y remédier. Pourquoi réaliser un audit énergétique ? Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il est judicieux de réaliser un audit énergétique : Réduire les factures d’énergie : Identifier les sources de gaspillage permet d’adopter des mesures correctives. Améliorer le confort : Un bâtiment mieux isolé est naturellement plus confortable. Soutenir l’environnement : Réduire sa consommation d’énergie contribue à diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Valoriser le bien immobilier : Un logement avec de bonnes performances énergétiques a généralement une meilleure valeur sur le marché. Les étapes clés d’un audit énergétique Analyse des consommations actuelles L’une des premières étapes de l’audit consiste à analyser les factures d’électricité, de gaz et autres énergies consommées. Cela permet de dégager une vue globale de la consommation actuelle et d’identifier les variations saisonnières. Inspection du bâtiment L’expert en audit énergétique se rend sur place pour examiner différentes parties du bâtiment : Isolation thermique : Vérification des murs, toits, sols, fenêtres et portes. Systèmes de chauffage : Examen des chaudières, radiateurs, conduits, etc. Ventilation : Évaluation des systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) et naturelle. Appareils électroménagers : Identification des équipements gourmands en énergie. Élaboration d’un rapport et recommandations Une fois les analyses terminées, l’auditeur rédige un rapport détaillant ses observations, accompagné de recommandations pratiques. Ce rapport contient généralement plusieurs scénarios de travaux, allant des mesures simples à des rénovations plus lourdes. Types d’audits énergétiques Audit réglementaire En France, certains types de biens peuvent être soumis à des audits obligatoires. Par exemple, les logements considérés comme passoires thermiques doivent faire l’objet d’un audit énergétique avant leur vente. Audit volontaire Les propriétaires soucieux de réduire leur impact environnemental ou leurs coûts énergétiques peuvent également décider de réaliser un audit sur une base volontaire. Cette démarche proactive permet souvent d’éviter des dépenses imprévues futures liées à la dégradation de certains éléments du bâtiment. Financement de l’audit et des travaux Aides financières disponibles Il existe diverses aides financières pour encourager les particuliers et les entreprises à procéder à un audit énergétique et aux travaux qui en découlent. Parmi celles-ci, on peut citer : MaPrimeRénov’ Les Certificats d’économie d’énergie (CEE) L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) Les subventions locales Méthodes pour amortir le coût Si le coût initial peut sembler élevé, il faut noter que les économies réalisées grâce aux améliorations apportées permettent souvent d’amortir rapidement l’investissement. Par ailleurs, investir dans un audit énergétique préventif évite des dépenses majeures futures dues à des réparations urgentes. Cas pratique : l’exemple d’une maison individuelle Pour illustrer l’utilité de l’audit énergétique, prenons l’exemple d’une maison individuelle datant des années 1970. Le propriétaire décide de faire appel à un auditeur énergétique pour identifier les améliorations possibles. Analyse initiale L’analyse des factures montre une consommation excessive liée principalement au chauffage et à l’eau chaude sanitaire. En visitant la maison, l’auditeur observe plusieurs ponts thermiques notables, notamment au niveau des combles mal isolés et des fenêtres vétustes. Propositions de travaux L’auditeur propose alors plusieurs scénarios de rénovation : Renforcement de l’isolation des combles et remplacement des anciennes fenêtres par du double vitrage performant. Installation d’une chaudière à condensation combinée à un système de panneaux solaires thermiques pour l’eau chaude sanitaire. Mise en place d’une VMC double flux pour assurer une meilleure ventilation tout en minimisant les pertes de chaleur. Résultats attendus En suivant ces recommandations, le propriétaire peut espérer une réduction significative de ses frais de chauffage, de meilleure qualité de l’air intérieur, ainsi qu’un gain notable en confort thermique. Sources https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/renovation-energetique/savoir-renovation-d-ampleur-2024-article-18446.html https://www.nextnews.fr/renover-sa-maison-les-erreurs-a-eviter-pour-une-meilleure-efficacite-energetique/ https://www.maison-travaux.fr/sinformer/comment-laudit-energetique-transforme-t-il-votre-consommation-denergie-562857.html https://www.defiscalisation.immo/informations/audit-energetique-nouvelle-version/

La gestion immobilière et la modernisation des bâtiments : enjeux et perspectives

Le secteur de la gestion immobilière, communément appelé property management, traverse une phase de transformation majeure. Avec l’évolution rapide des technologies, les exigences énergétiques et environnementales, et le besoin croissant d’espaces intelligents, cette industrie est en plein essor. Cet article explore les aspects divers du property management et la modernisation des bâtiments, abordant les défis actuels ainsi que les perspectives prometteuses. Les fondamentaux du property management Définition et objectifs Le property management englobe l’ensemble des activités liées à la gestion, l’administration et la valorisation d’un bien immobilier pour le compte de son propriétaire. Les principaux objectifs incluent la préservation de la valeur des biens, l’optimisation des revenus locatifs, et la satisfaction des locataires ou occupants. Rôles et responsabilités Les gestionnaires immobiliers sont responsables des aspects financiers, administratifs et techniques de la propriété. Voici quelques-unes de leurs missions courantes : Gestion financière : Collecte des loyers, paiement des charges, suivi budgétaire. Maintien des infrastructures : Travaux de maintenance, réparations, et rénovations. Services aux locataires : Gestion des demandes, résolution des conflits. Mise en conformité : Respect des réglementations locales et nationales. Modernisation des bâtiments : vers une transition énergétique Efficacité énergétique Avec les préoccupations croissantes sur le changement climatique, l’efficacité énergétique des bâtiments est devenue primordiale. Des entreprises comme Idealys ont fait leur entrée sur le marché des immeubles de bureaux, proposant des solutions intelligentes pour la gestion des ressources énergétiques. Bâtiments intelligents et connectés Les avancées technologiques permettent aujourd’hui de transformer les bâtiments traditionnels en structures intelligentes et connectées. Ces bâtiments offrent un ensemble de fonctionnalités modernes telles que : Automatisation des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC). Systèmes de sécurité et de surveillance avancés. Gestion optimisée des consommations électriques. Challenges et opportunités dans la gestion immobilière Adaptation face aux nouvelles législations Les gestionnaires immobiliers doivent constamment s’adapter aux lois et régulations en vigueur qui peuvent affecter directement la gestion de leurs biens. La conformité avec les normes environnementales, par exemple, exige des mises à jour régulières et parfois coûteuses. Attraction et rétention des locataires Dans un marché compétitif, attirer et retenir des locataires de qualité peut représenter un défi significatif. Les gestionnaires doivent non seulement offrir des espaces en excellent état mais aussi répondre aux besoins spécifiques des locataires, incluant des services personnalisés et des options flexibles de baux. Cas concrets : projets de requalification et évolutions récentes Troyes : Requalification de l’îlot de la Bourse du travail Ce projet urbain exemplifie parfaitement une coopération réussie entre acteurs publics et privés visant la requalification et la valorisation d’infrastructures vieillissantes. Ce type de projet permet non seulement de redynamiser des zones délaissées mais offre également des opportunités économiques nouvelles. L’acquisition stratégique d’Artena Dauphiné Savoie En mars 2024, le groupe Axite a franchi un cap majeur en intégrant Artena Dauphiné Savoie à ses opérations. Cette acquisition marque une nouvelle étape clé, renforçant sa présence en Rhône-Alpes et consolidant sa position de leader dans la gestion d’espaces tertiaires. Perspectives : l’avenir du property management Intégration des nouvelles technologies L’intégration de l’intelligence artificielle, du Big Data et de l’Internet des objets (IoT) dans la gestion immobilière représente une perspective enthousiasmante pour le futur. Ces technologies promettent d’améliorer considérablement l’efficacité opérationnelle et offrir des insights prédictifs précieux. Accroissement de l’importance de la durabilité La pression pour adopter des pratiques durables ne cesse de croître. Il est donc impératif pour les gestionnaires immobiliers de mettre en place des stratégies robustes permettant de réduire l’empreinte carbone de leurs propriétés, tout en veillant à une rentabilité économique. Nouveaux modèles économiques Avec l’essor des espaces de coworking et des locations à court terme, de nouveaux modèles économiques se développent, mettant à l’épreuve les approches traditionnelles de la gestion immobilière. Les gestionnaires avisés sauront exploiter ces tendances pour maximiser les rendements de leurs portefeuilles. Sources https://pointsdevente.fr/pdv-business/trophees-acteurs-du-commerce-categorie-requalification-dun-batiment/ https://mesinfos.fr/auvergne-rhone-alpes/axite-se-renforce-avec-l-acquisition-d-artena-dauphine-savoie-196014.html https://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/innovation/innovation-technologique/2024-02-26/efficacite-energetique-idealys-attaque-le-marche-de-l-immobilier-de-bureaux-991502.html https://www.lemoniteur.fr/article/lorraine-la-crise-du-btp-au-luxembourg-une-legere-aubaine.2324755

Labellisation et certification bâtiment

Dans un contexte où les exigences environnementales, économiques, et sociales se font toujours plus pressantes, la labellisation et la certification des bâtiments prennent une importance considérable. Que ce soit dans le domaine résidentiel, tertiaire ou public, ces démarches permettent d’apporter des garanties de performance et de qualité. Cet article explore les différents aspects de ce processus, du choix des labels aux bénéfices qu’ils apportent. Les principaux labels de performance environnementale Label HQE  : haute qualité environnementale Le label Haute Qualité Environnementale (HQE) est l’un des plus connus en France. Il vise à promouvoir des constructions respectueuses de l’environnement et soucieuses de la qualité de vie des occupants. Pour obtenir cette certification, les bâtiments doivent répondre à plusieurs critères stricts allant de l’efficacité énergétique à la gestion de l’eau. Certifications BREEAM et LEED BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) et LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) sont deux certifications internationales qui mesurent la performance environnementale des bâtiments. Bien que chacune ait ses spécificités, elles partagent des objectifs communs comme l’amélioration de l’efficacité énergétique et la réduction de l’empreinte carbone. Les labels spécifiques au secteur français Certivea et ses missions Certivea, filiale du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), est le leader français dans la certification des bâtiments tertiaires non résidentiels. Ses labels, comme HQE Bâtiments Tertiaires, visent à rendre les infrastructures toujours plus durables. L’organisme a récemment publié un Livre Blanc sur les “Rénovations Durables”, qui propose des pistes innovantes pour améliorer la performance environnementale des territoires. Le label BBCA BBCA (Bâtiment Bas Carbone) est un autre label de grande importance en France. Spécifiquement centré sur la réduction de l’empreinte carbone des nouvelles constructions, il évalue l’ensemble du cycle de vie des bâtiments, de la construction à la démolition. Les avantages pour les investisseurs et les occupants Une valeur ajoutée économique Pour les investisseurs, opter pour un bâtiment labellisé représente une garantie de long terme. Les certifications augmentent généralement la valeur de revente et facilitent également la recherche de locataires ou d’acquéreurs exigeants en matière de performance écologique. Meilleure valorisation du bien immobilier Accès facilité aux subventions et aides financières Réduction des coûts opérationnels (énergie, eau…) Un bénéfice pour les utilisateurs finaux Les avantages ne profitent pas seulement aux propriétaires. Les occupants bénéficient également de conditions de vie améliorées grâce à une meilleure qualité de l’air intérieur, un confort thermique optimal, et une réduction des nuisances sonores. De plus, des études montrent une corrélation entre les espaces certifiés et une meilleure productivité au travail. La dynamique territoriale et urbaine Exemple de Bordeaux La ville de Bordeaux s’est distinguée avec son label “Bâtiment Frugal Bordelais“. Ce projet ambitieux vise à concevoir des constructions plus résilientes face aux enjeux climatiques tout en privilégiant le bien-être des habitants. Lancée en mai 2021, cette initiative s’intègre dans une politique municipale d’urbanisme durable. Elle a même été récompensée par le prix logement du forum Zéro Carbone 2022 à Paris. Critiques et perspectives d’avenir Vers une vision plus holistique  ? Si les labels ont indéniablement permis des avancées significatives, certaines critiques soulignent leur tendance à devenir trop technocratiques. Des voix, comme celles des architectes Julien Grisel et Julien Emery, expriment le besoin d’une approche plus globale et pragmatique. Ils plaident pour des outils qui réunissent davantage la réalité terrain et les ambitions environnementales. L’évolution nécessaire des normes Face aux défis actuels, il est essentiel que la réglementation évolue pour proposer des standards encore plus élevés. Cela inclut l’intégration des nouvelles technologies, l’amélioration continue des critères de certification et la promotion de solutions locales adaptées aux spécificités régionales. Une approche collaborative entre les acteurs du secteur semble indispensable pour relever ces défis. Sources https://makeamove.fr/villes-et-territoires/construction-durable/renovations-durables-certivea-publie-son-livre-blanc/ https://www.bordeaux.fr/p146878/label-batiment-frugal-bordelais-un-cadre-pour-des-constructions-plus-vertueuses https://www.espazium.ch/fr/actualites/le-label-nincite-pas-une-vision-holis-tique-il-met-des-choses-dans-des-cases https://www.dimo-diagnostic.net/actualite-diagnostic-immobilier/label-bbca

asset management et bâtiment

Dans un monde en constante évolution, le secteur du building asset management se trouve à la croisée des chemins entre innovation technologique et enjeux environnementaux. De l’acquisition à la requalification de bâtiments, les gestionnaires d’actifs jouent un rôle clé pour maximiser la valeur des propriétés tout en répondant aux exigences réglementaires et sociétales. Cet article explore les diverses facettes de l’asset management appliqué au bâtiment. Qu’est-ce que l’asset management immobilier  ? Définition et objectifs L’asset management immobilier consiste à gérer et optimiser un portefeuille de biens immobiliers pour maximiser leur rentabilité. Les gestionnaires d’actifs se concentrent sur plusieurs aspects  : L’acquisition et la valorisation des biens La gestion opérationnelle quotidienne Le suivi des performances financières La mise en conformité avec les règlements Rôle du gestionnaire d’actifs Le gestionnaire d’actifs intervient à chaque étape du cycle de vie des biens, de l’achat initial à la vente ou requalification. Leur mission est multiple : Élaborer une stratégie d’acquisition alignée avec les objectifs des investisseurs Optimiser la performance financière et opérationnelle des actifs Négocier les contrats de location et de maintenance Surveiller et anticiper les tendances du marché Les défis actuels du secteur Transition énergétique et développement durable Aujourd’hui, les questions environnementales sont cruciales pour les gestionnaires d’actifs immobiliers. La transition énergétique et le développement durable imposent de nouveaux standards : Réduction de l’empreinte carbone des bâtiments Amélioration de l’efficacité énergétique Utilisation de matériaux durables Intégration de technologies intelligentes Ces nouvelles normes, bien qu’initialement coûteuses, participent à la valorisation des actifs à long terme en réduisant les coûts opérationnels et en procurant une image de marque éco-responsable. Technologies innovantes Les innovations technologiques jouent un rôle important dans la gestion d’actifs. On note notamment : L’utilisation de l’intelligence artificielle pour prévoir les besoins de maintenance L’adoption de plateformes de gestion numérique (PropTech) pour centraliser les données des immeubles Le recours à des capteurs IoT pour optimiser la consommation énergétique Ces outils apportent une dimension proactive à la gestion d’actifs, permettant d’anticiper et de résoudre les problèmes avant qu’ils ne deviennent critiques. Réhabilitation et requalification des bâtiments La réhabilitation urbaine et la requalification de bâtiments existants constituent des axes principaux où l’asset management montre toute son importance. Voici quelques exemples récents : La reconversion de friches industrielles en espaces de bureaux modernes La transformation d’anciennes usines en lofts résidentiels Redonner vie aux bâtiments historiques avec de nouvelles fonctionnalités Ces initiatives contribuent non seulement à revitaliser des quartiers entiers mais aussi à préserver le patrimoine architectural, tout en créant de la valeur ajoutée pour les investisseurs et la communauté locale. Stratégies et perspectives futures Investissement responsable Avec une prise de conscience croissante autour des enjeux sociétaux, l’investissement responsable s’impose comme une tendance lourde du secteur. Cela implique : Respecter des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) S’engager pour une diversité et une inclusion accrues Favoriser le dialogue avec les parties prenantes, y compris les communautés locales Gestion proactive des risques La gestion proactive des risques est essentielle pour protéger les investissements de manière durable : Évaluation constante des marchés et des conditions économiques Maîtrise des coûts grâce à une planification minutieuse Mise en place de stratégies de sortie flexibles en cas de retournement du marché Digitalisation et future-proofing À mesure que le digital continue de transformer tous les domaines, les gestionnaires d’actifs doivent évoluer vers une gestion basée sur les données : Utilisation d’algorithmes prédictifs pour la maintenance préventive Conception de jumeaux numériques pour simuler différents scénarios de gestion Adoption de systèmes blockchain pour sécuriser les transactions immobilières En outre, la capacité à adapter les immeubles aux futurs besoins (future-proofing) permettra aux gestionnaires d’actifs de garantir que leurs propriétés restent attrayantes et fonctionnelles, malgré les évolutions du marché et de la technologie. Sources https://yop.l-frii.com/emploi/le-cabinet-americain-asset-management-group-amg-recrute-pour-ce-poste-20-mai-2024/ https://www.cfnewsimmo.net/Acces-libre/Le-Bellini-petille-aupres-de-son-futur-utilisateur-376212 https://pointsdevente.fr/pdv-business/trophees-acteurs-du-commerce-categorie-requalification-dun-batiment/ https://www.toutmontbeliard.com/2024/04/05/psa-sud-demarrage-des-travaux-de-demolition-de-lancien-batiment-de-montage/

Les nouvelles exigences du décret tertiaire pour les hôtels et bâtiments touristiques

La transition énergétique ne concerne pas seulement les secteurs industriels et résidentiels mais également le secteur tertiaire, y compris le tourisme. La mise en œuvre du décret tertiaire suscite de nombreux débats dans l’industrie touristique, notamment sur la manière d’adapter les bâtiments touristiques aux nouvelles exigences environnementales. Le contexte législatif  : cadre et objectifs Origine et portées du décret tertiaire Instauré par la loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) promulguée en novembre 2018, le décret tertiaire vise à réduire significativement les consommations énergétiques des bâtiments à usage tertiaire. Les bâtiments concernés doivent réduire leur consommation d’énergie finale de 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050, par rapport à une année de référence fixée entre 2010 et 2020. Impact spécifique sur les établissements touristiques Les hôtels, complexes de loisirs, musées et autres infrastructures touristiques se voient imposer des obligations strictes de réduction de leurs consommations énergétiques. Cette réglementation pousse les acteurs du tourisme à repenser leurs modèles économiques afin d’intégrer ces nouvelles normes environnementales. Adaptation des établissements touristiques Initiatives de réhabilitation énergétique Pour atteindre les objectifs définis par le décret tertiaire, plusieurs structures touristiques ont déjà entrepris des actions de rénovation énergétique. Parmi ces initiatives on retrouve : Installation de systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) plus performants. Isolation thermique des bâtiments afin de réduire les pertes d’énergie. Mise en place de systèmes d’éclairage LED économes en énergie. Ces mesures permettent non seulement de diminuer les consommations énergétiques mais aussi d’améliorer le confort des clients tout en réduisant les coûts opérationnels sur le long terme. Formation et sensibilisation des acteurs Il est crucial pour les gestionnaires d’établissements touristiques de former leur personnel aux pratiques écoresponsables. Des formations spécifiques sur l’utilisation optimale des installations techniques et la sensibilisation au développement durable sont des étapes nécessaires pour maximiser les économies d’énergie. Enjeux économiques et défis du secteur touristique Coût de la transition énergétique Un des principaux freins à la mise en œuvre du décret tertiaire reste le coût élevé des travaux de réhabilitation énergétique. Les petites structures touristiques, en particulier, peuvent rencontrer des difficultés pour financer ces projets. L’accès à des subventions ou à des prêts préférentiels devient alors essentiel pour accompagner cette transition. Attractivité écologique  : un atout marketing À l’ère où les préoccupations environnementales influencent fortement les décisions des consommateurs, être en conformité avec le décret tertiaire peut constituer un avantage concurrentiel. Un établissement touristique qui affiche son engagement en faveur du développement durable a davantage de chances d’attirer une clientèle soucieuse de limiter son empreinte carbone. Cela offre ainsi une opportunité de valoriser l’image de marque et de fidéliser une nouvelle clientèle. Innovation et perspectives futures Intégration des nouvelles technologies L’adoption de nouvelles technologies représente une clé pour réussir cette transition énergétique. Les solutions numériques telles que les systèmes de gestion intelligente des bâtiments (BMS) permettent d’optimiser les consommations énergétiques en temps réel. De plus, l’utilisation de logiciels de simulation énergétique favorise une meilleure planification des travaux de rénovation. Collaboration intersectorielle Pour relever les défis imposés par le décret tertiaire, il est indispensable de favoriser une collaboration étroite entre les autorités publiques, les professionnels du bâtiment, les experts en énergie et les opérateurs touristiques. Seule une approche collective permettra de définir des stratégies adaptées et efficaces pour chaque type d’établissement. Analyse des premières réussites Des exemples inspirants Certains établissements touristiques pionniers montrent déjà la voie en matière de transition énergétique. Par exemple : Un hôtel parisien a réduit sa consommation d’énergie de 45% grâce à une gestion optimisée de l’éclairage naturel et artificiel. Un resort en bord de mer a mis en place un système innovant d’énergie renouvelable combinée solaire-éolienne pour couvrir ses besoins en électricité. Ces success stories témoignent de la faisabilité et des bénéfices concrets de la mise en œuvre des directives du décret tertiaire. Face aux impératifs du décret tertiaire, le secteur touristique doit s’engager résolument dans la transformation de ses infrastructures énergétiques. Bien que les défis financiers et techniques soient importants, les avantages en termes de coût à long terme et de valorisation écologique offrent des perspectives encourageantes. Sources https://www.batiactu.com/edito/baisse-emissions-gaz-a-effet-serre-batiment-2023-est-68581.php https://www.batirama.com/article/72685-meubles-touristiques-les-maires-pourront-fixer-des-quotas-et-kasbarian-s-en-rejouit.html https://www.optionfinance.fr/lettres-professionnelles/la-lettre-de-limmobilier/limmobilier-de-tourisme-a-lepreuve-olympique/limmobilier-de-tourisme-a-lepreuve-olympique.html https://www.lemoniteur.fr/article/senegal-le-gouvernement-suspend-les-constructions-sur-le-littoral-de-dakar-pendant-deux-mois.2328816

Sanctions sur le décret tertiaire : une nécessité pour la transition énergétique

Le décret tertiaire, mis en avant par le dispositif Eco-énergie tertiaire depuis 2019, impose aux bâtiments à usage tertiaire de diminuer progressivement leur consommation d’énergie. La non-conformité à ces régulations entraînant des sanctions est devenue une question cruciale. Ce dispositif vise à décarboner les infrastructures afin de répondre aux enjeux climatiques actuels. État des lieux sur l’importance et les implications de ces mesures. Comprendre le décret tertiaire Objectifs principaux Le décret tertiaire a pour objectif principal de réduire significativement la consommation énergétique des bâtiments à usage tertiaire. Ces objectifs sont définis par des seuils de réduction fixés à : 40% en 2030 50% en 2040 60% en 2050 Ces réductions sont calculées par rapport aux années de référence qui peuvent varier selon les établissements. Les parties prenantes concernées Tous les propriétaires de bâtiments tertiaires, incluant tant le secteur privé que public, sont concernés par ce décret. Les domaines tels que l’éducation, la santé, les bureaux et même les commerces doivent suivre ces régulations strictes. Contexte et enjeux des sanctions Transition écologique et énergétique La transition écologique et énergétique repose fortement sur la réduction des émissions de carbone. Le secteur du bâtiment représente près de 44% de la consommation totale d’énergie en France, rendant ainsi impérative l’application stricte des règlementations connues sous le nom de “décret tertiaire”. Conséquences des infractions En cas de non-respect des obligations, les entreprises s’exposent à plusieurs types de sanctions financières. Ces pénalités ont été renforcées pour inciter les acteurs à accélérer leur mise en conformité. Les mécanismes de sanction Amendes financières Des amendes proportionnelles au degré de non-conformité peuvent être appliquées aux établissements qui ne respectent pas les objectifs fixés. Ces montants peuvent rapidement devenir dissuasifs, se chiffrant parfois en dizaines de milliers d’euros par an pour les contrevenants. Nomination des mauvaises pratiques Outre les sanctions financières, les contrevenants risquent aussi la publication de leur nom sur un site internet officiel. Cette pratique, appelée “name and shame”, vise à exercer une pression sociale et médiatique pour pousser les entreprises à se conformer aux normes. Les solutions pour éviter les sanctions Audit énergétique L’audit énergétique permet d’identifier les postes de consommation majeurs et les axes d’amélioration. Il devient crucial de réaliser cette étude pour comprendre où et comment des économies d’énergie peuvent être faites. Mise en place de plans d’action Après avoir réalisé un audit, la phase suivante consiste à établir un plan d’action détaillé avec un calendrier précis. Les actions peuvent inclure des travaux d’isolation, l’installation de systèmes de chauffage plus performants ou encore la formation du personnel aux bonnes pratiques énergétiques. Un bon plan doit inclure : Une analyse des données de consommation existante Des objectifs clairs et réalistes Un calendrier de mise en œuvre Des indicateurs de performance pour mesurer les progrès réalisés Suivi et ajustements réguliers Il est essentiel de suivre régulièrement les consommations énergétiques via des outils de mesure et des tableaux de bord. Cela permet d’ajuster les stratégies en fonction des résultats observés et de rester conforme aux exigences du décret tertiaire. Impacts économiques et sociétaux Bénéfices à long terme Investir dans la réduction de la consommation énergétique peut représenter un coût initial élevé. Cependant, les bénéfices environnementaux et financiers à long terme sont considérables. Réduire les consommations énergétiques diminue les factures d’énergie et améliore l’image de marque de l’entreprise. Contribution à la lutte contre le changement climatique Chaque étape vers la réduction des consommations énergétiques contribue directement à la lutte contre le changement climatique. En atteignant les objectifs du décret tertiaire, les entreprises participent activement à la protection de notre planète. Rôle des pouvoirs publics Accompagnement et soutien Les autorités mettent en place divers dispositifs d’aide pour soutenir les entreprises dans leurs initiatives de réduction énergétique. Des subventions et autres formes d’accompagnement financier sont disponibles pour encourager les investissements verts. Renforcement des contrôles Pour garantir l’efficacité des mesures, les contrôles ont été intensifiés. Les organismes de contrôle vérifient régulièrement la conformité des bâtiments aux normes énergétiques. Une telle rigueur vise à s’assurer que les objectifs globaux de réduction des consommations soient atteints. Exemples de bonnes pratiques Cas d’étude : Entreprise XYZ L’Entreprise XYZ a su démontrer qu’il est possible de respecter les objectifs du décret tertiaire tout en maintenant sa rentabilité. Elle a réussi à réduire sa consommation énergétique de 45% grâce à un plan d’action bien structuré incluant des investissements dans les énergies renouvelables et les technologies de pointe. Initiatives intersectorielles Plusieurs secteurs collaborent désormais pour échanger des conseils et partager des ressources, permettant ainsi une approche plus efficace et intégrée de la réduction des consommations énergétiques. Ces collaborations servent de modèles inspirants pour d’autres entreprises souhaitant suivre le même chemin. Sources https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/transition-energetique-et-ecologique-quelles-obligations-pour-les-etablissements-sanitaires-et https://www.lemoniteur.fr/article/agrivoltaisme-le-cadre-reglementaire-qui-va-permettre-d-enclencher-la-machine-est-paru.2327076 https://www.batiactu.com/edito/delais-paiement-sanctions-hausse-2023-bercy-souhaite-68149.php https://bigmedia.bpifrance.fr/decryptages/decret-tertiaire-les-clefs-pour-atteindre-ses-objectifs-de-reduction-de-consommation-energetique