Les nouvelles exigences du décret tertiaire pour les hôtels et bâtiments touristiques

La transition énergétique ne concerne pas seulement les secteurs industriels et résidentiels mais également le secteur tertiaire, y compris le tourisme. La mise en œuvre du décret tertiaire suscite de nombreux débats dans l’industrie touristique, notamment sur la manière d’adapter les bâtiments touristiques aux nouvelles exigences environnementales. Le contexte législatif : cadre et objectifs Origine et portées du décret tertiaire Instauré par la loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) promulguée en novembre 2018, le décret tertiaire vise à réduire significativement les consommations énergétiques des bâtiments à usage tertiaire. Les bâtiments concernés doivent réduire leur consommation d’énergie finale de 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050, par rapport à une année de référence fixée entre 2010 et 2020. Impact spécifique sur les établissements touristiques Les hôtels, complexes de loisirs, musées et autres infrastructures touristiques se voient imposer des obligations strictes de réduction de leurs consommations énergétiques. Cette réglementation pousse les acteurs du tourisme à repenser leurs modèles économiques afin d’intégrer ces nouvelles normes environnementales. Adaptation des établissements touristiques Initiatives de réhabilitation énergétique Pour atteindre les objectifs définis par le décret tertiaire, plusieurs structures touristiques ont déjà entrepris des actions de rénovation énergétique. Parmi ces initiatives on retrouve : Installation de systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) plus performants. Isolation thermique des bâtiments afin de réduire les pertes d’énergie. Mise en place de systèmes d’éclairage LED économes en énergie. Ces mesures permettent non seulement de diminuer les consommations énergétiques mais aussi d’améliorer le confort des clients tout en réduisant les coûts opérationnels sur le long terme. Formation et sensibilisation des acteurs Il est crucial pour les gestionnaires d’établissements touristiques de former leur personnel aux pratiques écoresponsables. Des formations spécifiques sur l’utilisation optimale des installations techniques et la sensibilisation au développement durable sont des étapes nécessaires pour maximiser les économies d’énergie. Enjeux économiques et défis du secteur touristique Coût de la transition énergétique Un des principaux freins à la mise en œuvre du décret tertiaire reste le coût élevé des travaux de réhabilitation énergétique. Les petites structures touristiques, en particulier, peuvent rencontrer des difficultés pour financer ces projets. L’accès à des subventions ou à des prêts préférentiels devient alors essentiel pour accompagner cette transition. Attractivité écologique : un atout marketing À l’ère où les préoccupations environnementales influencent fortement les décisions des consommateurs, être en conformité avec le décret tertiaire peut constituer un avantage concurrentiel. Un établissement touristique qui affiche son engagement en faveur du développement durable a davantage de chances d’attirer une clientèle soucieuse de limiter son empreinte carbone. Cela offre ainsi une opportunité de valoriser l’image de marque et de fidéliser une nouvelle clientèle. Innovation et perspectives futures Intégration des nouvelles technologies L’adoption de nouvelles technologies représente une clé pour réussir cette transition énergétique. Les solutions numériques telles que les systèmes de gestion intelligente des bâtiments (BMS) permettent d’optimiser les consommations énergétiques en temps réel. De plus, l’utilisation de logiciels de simulation énergétique favorise une meilleure planification des travaux de rénovation. Collaboration intersectorielle Pour relever les défis imposés par le décret tertiaire, il est indispensable de favoriser une collaboration étroite entre les autorités publiques, les professionnels du bâtiment, les experts en énergie et les opérateurs touristiques. Seule une approche collective permettra de définir des stratégies adaptées et efficaces pour chaque type d’établissement. Analyse des premières réussites Des exemples inspirants Certains établissements touristiques pionniers montrent déjà la voie en matière de transition énergétique. Par exemple : Un hôtel parisien a réduit sa consommation d’énergie de 45% grâce à une gestion optimisée de l’éclairage naturel et artificiel. Un resort en bord de mer a mis en place un système innovant d’énergie renouvelable combinée solaire-éolienne pour couvrir ses besoins en électricité. Ces success stories témoignent de la faisabilité et des bénéfices concrets de la mise en œuvre des directives du décret tertiaire. Face aux impératifs du décret tertiaire, le secteur touristique doit s’engager résolument dans la transformation de ses infrastructures énergétiques. Bien que les défis financiers et techniques soient importants, les avantages en termes de coût à long terme et de valorisation écologique offrent des perspectives encourageantes. Sources https://www.batiactu.com/edito/baisse-emissions-gaz-a-effet-serre-batiment-2023-est-68581.php https://www.batirama.com/article/72685-meubles-touristiques-les-maires-pourront-fixer-des-quotas-et-kasbarian-s-en-rejouit.html https://www.optionfinance.fr/lettres-professionnelles/la-lettre-de-limmobilier/limmobilier-de-tourisme-a-lepreuve-olympique/limmobilier-de-tourisme-a-lepreuve-olympique.html https://www.lemoniteur.fr/article/senegal-le-gouvernement-suspend-les-constructions-sur-le-littoral-de-dakar-pendant-deux-mois.2328816
Sanctions sur le décret tertiaire : une nécessité pour la transition énergétique

Le décret tertiaire, mis en avant par le dispositif Eco-énergie tertiaire depuis 2019, impose aux bâtiments à usage tertiaire de diminuer progressivement leur consommation d’énergie. La non-conformité à ces régulations entraînant des sanctions est devenue une question cruciale. Ce dispositif vise à décarboner les infrastructures afin de répondre aux enjeux climatiques actuels. État des lieux sur l’importance et les implications de ces mesures. Comprendre le décret tertiaire Objectifs principaux Le décret tertiaire a pour objectif principal de réduire significativement la consommation énergétique des bâtiments à usage tertiaire. Ces objectifs sont définis par des seuils de réduction fixés à : 40% en 2030 50% en 2040 60% en 2050 Ces réductions sont calculées par rapport aux années de référence qui peuvent varier selon les établissements. Les parties prenantes concernées Tous les propriétaires de bâtiments tertiaires, incluant tant le secteur privé que public, sont concernés par ce décret. Les domaines tels que l’éducation, la santé, les bureaux et même les commerces doivent suivre ces régulations strictes. Contexte et enjeux des sanctions Transition écologique et énergétique La transition écologique et énergétique repose fortement sur la réduction des émissions de carbone. Le secteur du bâtiment représente près de 44% de la consommation totale d’énergie en France, rendant ainsi impérative l’application stricte des règlementations connues sous le nom de “décret tertiaire”. Conséquences des infractions En cas de non-respect des obligations, les entreprises s’exposent à plusieurs types de sanctions financières. Ces pénalités ont été renforcées pour inciter les acteurs à accélérer leur mise en conformité. Les mécanismes de sanction Amendes financières Des amendes proportionnelles au degré de non-conformité peuvent être appliquées aux établissements qui ne respectent pas les objectifs fixés. Ces montants peuvent rapidement devenir dissuasifs, se chiffrant parfois en dizaines de milliers d’euros par an pour les contrevenants. Nomination des mauvaises pratiques Outre les sanctions financières, les contrevenants risquent aussi la publication de leur nom sur un site internet officiel. Cette pratique, appelée “name and shame”, vise à exercer une pression sociale et médiatique pour pousser les entreprises à se conformer aux normes. Les solutions pour éviter les sanctions Audit énergétique L’audit énergétique permet d’identifier les postes de consommation majeurs et les axes d’amélioration. Il devient crucial de réaliser cette étude pour comprendre où et comment des économies d’énergie peuvent être faites. Mise en place de plans d’action Après avoir réalisé un audit, la phase suivante consiste à établir un plan d’action détaillé avec un calendrier précis. Les actions peuvent inclure des travaux d’isolation, l’installation de systèmes de chauffage plus performants ou encore la formation du personnel aux bonnes pratiques énergétiques. Un bon plan doit inclure : Une analyse des données de consommation existante Des objectifs clairs et réalistes Un calendrier de mise en œuvre Des indicateurs de performance pour mesurer les progrès réalisés Suivi et ajustements réguliers Il est essentiel de suivre régulièrement les consommations énergétiques via des outils de mesure et des tableaux de bord. Cela permet d’ajuster les stratégies en fonction des résultats observés et de rester conforme aux exigences du décret tertiaire. Impacts économiques et sociétaux Bénéfices à long terme Investir dans la réduction de la consommation énergétique peut représenter un coût initial élevé. Cependant, les bénéfices environnementaux et financiers à long terme sont considérables. Réduire les consommations énergétiques diminue les factures d’énergie et améliore l’image de marque de l’entreprise. Contribution à la lutte contre le changement climatique Chaque étape vers la réduction des consommations énergétiques contribue directement à la lutte contre le changement climatique. En atteignant les objectifs du décret tertiaire, les entreprises participent activement à la protection de notre planète. Rôle des pouvoirs publics Accompagnement et soutien Les autorités mettent en place divers dispositifs d’aide pour soutenir les entreprises dans leurs initiatives de réduction énergétique. Des subventions et autres formes d’accompagnement financier sont disponibles pour encourager les investissements verts. Renforcement des contrôles Pour garantir l’efficacité des mesures, les contrôles ont été intensifiés. Les organismes de contrôle vérifient régulièrement la conformité des bâtiments aux normes énergétiques. Une telle rigueur vise à s’assurer que les objectifs globaux de réduction des consommations soient atteints. Exemples de bonnes pratiques Cas d’étude : Entreprise XYZ L’Entreprise XYZ a su démontrer qu’il est possible de respecter les objectifs du décret tertiaire tout en maintenant sa rentabilité. Elle a réussi à réduire sa consommation énergétique de 45% grâce à un plan d’action bien structuré incluant des investissements dans les énergies renouvelables et les technologies de pointe. Initiatives intersectorielles Plusieurs secteurs collaborent désormais pour échanger des conseils et partager des ressources, permettant ainsi une approche plus efficace et intégrée de la réduction des consommations énergétiques. Ces collaborations servent de modèles inspirants pour d’autres entreprises souhaitant suivre le même chemin. Sources https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/transition-energetique-et-ecologique-quelles-obligations-pour-les-etablissements-sanitaires-et https://www.lemoniteur.fr/article/agrivoltaisme-le-cadre-reglementaire-qui-va-permettre-d-enclencher-la-machine-est-paru.2327076 https://www.batiactu.com/edito/delais-paiement-sanctions-hausse-2023-bercy-souhaite-68149.php https://bigmedia.bpifrance.fr/decryptages/decret-tertiaire-les-clefs-pour-atteindre-ses-objectifs-de-reduction-de-consommation-energetique
Optimisation de la consommation énergétique dans les bâtiments tertiaires

La question de la consommation énergétique est devenue un enjeu crucial, notamment dans le secteur des bâtiments tertiaires. Tant pour des raisons environnementales qu’économiques, il devient impératif de repenser l’utilisation de l’énergie dans ce type de structures. Cet article explore différentes facettes de ce défi, en passant par les régulations récentes et les stratégies à adopter pour une gestion plus efficace de l’énergie. Les réglementations actuelles : contexte et implications Le Décret Tertiaire : cadre législatif En vigueur depuis 2020, le Décret Tertiaire impose aux bâtiments de plus de 1000 m² de réduire leur consommation énergétique. Ces mesures ont été instaurées pour soutenir la transition énergétique et fixer des objectifs clairs concernant l’efficacité globale des bâtiments. Les derniers arrêtés “valeurs absolues IV” publiés en mars 2024 précisent encore davantage les critères et les seuils à atteindre, segmentant ces exigences selon diverses catégories de bâtiments tertiaires. Obligations et sanctions Les propriétaires et gestionnaires de bâtiments sont régulièrement inspectés pour vérifier le respect de ces normes. Une non-conformité peut entraîner des sanctions financières conséquentes, visant à encourager une adoption rapide et complète des pratiques énergétiques durables. Il est donc primordial pour les entreprises de se tenir informées et de mettre en œuvre les changements nécessaires pour éviter ces pénalités. Transition énergétique : enjeux et perspectives Impact sur les grandes organisations vs petites structures Les investissements nécessaires pour la transition énergétique varient considérablement entre les grandes organisations publiques ou privées et les plus petites structures. Tandis que les entreprises avec des budgets substantiels peuvent facilement absorber ces coûts initiaux, les petites entreprises rencontrent souvent des difficultés financières. Toutefois, plusieurs programmes d’aides et subventions existent pour alléger cette charge et promouvoir une transition inclusive. Aides financières gouvernementales Subventions européennes Programmes de prêts à taux zéro Incitations fiscales pour les rénovations et équipements énergétiques L’urgence climatique : pourquoi agir maintenant Avec 44% de la consommation énergétique nationale attribuée aux bâtiments, il est urgent d’adopter des mesures pour réduire leur empreinte carbone. La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) incite toutes les parties prenantes à envisager des pratiques innovantes et à investir dans des technologies vertes qui permettront de limiter les émissions de CO₂ à court et moyen terme. Stratégies et solutions innovantes Technologies émergentes Parmi les solutions technologiques, on trouve l’automatisation des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (HVAC), l’installation de panneaux solaires et l’utilisation de matériaux isolants avancés. De nombreuses entreprises adoptent également des systèmes de gestion de l’énergie qui permettent une analyse optimale de la consommation en temps réel. Bonnes pratiques pour une gestion efficace Les bonnes pratiques jouent aussi un rôle crucial dans la réduction de la consommation énergétique. Voici quelques recommandations : Effectuer des audits énergétiques réguliers Promouvoir des comportements éco-responsables au sein du personnel Opter pour un éclairage LED et des équipements électroniques certifiés faible consommation Mise en place de politiques de maintenance proactive pour les équipements L’empreinte carbone des bâtiments tertiaires Analyse de l’empreinte carbone actuelle Le secteur du bâtiment contribue significativement aux émissions de gaz à effet de serre (GES) en France. La décarbonation de ce secteur représente donc une opportunité majeure pour atteindre les ambitions climatiques du pays, prévues d’ici 2050. L’analyse précise de cette empreinte carbone permet non seulement d’identifier les principales sources de pollution mais aussi de prévoir des actions ciblées pour les réduire efficacement. Stratégies de réduction des émissions Différentes stratégies peuvent être employées pour diminuer les émissions de GES dans les bâtiments tertiaires, parmi lesquelles : Rénovation énergétique des bâtiments existants Cohabitation avec des sources d’énergies renouvelables Réduction de la consommation d’eau chaude sanitaire Mieux gérer les déchets générés Rôle des parties prenantes Responsabilité des propriétaires et gestionnaires Les propriétaires et gestionnaires de bâtiments tertiaires ont un rôle déterminant à jouer. Ils doivent non seulement garantir la conformité des infrastructures aux règles en vigueur, mais aussi sensibiliser leurs occupants et employés aux bonnes pratiques écologiques. Engagement des employés et usagers L’engagement des employés et des usagers des bâtiments est également essentiel pour assurer une consommation énergétique maîtrisée. Des campagnes d’information interne, combinées à des formations spécifiques, peuvent amener à des changements de comportement salutaires. Sources https://conseils.xpair.com/analyse_reglementation/arretes-valeurs-absolues-decret-eco-energie-decret-tertiaire.htm https://www.actu-environnement.com/ae/news/cube-flex-batiment-tertiaire-efforts-economies-energie-43965.php4 https://www.forbes.fr/environnement/transition-energetique-des-batiments-tertiaires-lurgence-dune-action-immediate/ https://bigmedia.bpifrance.fr/nos-dossiers/empreinte-carbone-du-batiment-et-des-travaux-publics-btp-en-france
La gestion de l’énergie et le décret tertiaire : une révolution en marche

La gestion énergétique est au cœur des préoccupations actuelles, aussi bien pour des raisons écologiques qu’économiques. En France, le décret tertiaire joue un rôle majeur dans cette dynamique en imposant des objectifs de réduction des consommations énergétiques aux bâtiments du secteur tertiaire. Cet article explore les différentes facettes de ce sujet crucial. Le contexte réglementaire Origines et objectifs du décret tertiaire Adopté dans le cadre de la Loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique), le décret tertiaire vise à réduire significativement les consommations énergétiques des bâtiments tertiaires. Les ambitions sont claires : -40 % d’ici 2030, -50 % d’ici 2040 et -60 % d’ici 2050 par rapport à une année de référence choisie entre 2010 et 2020. Périmètre d’application Le décret s’applique à tous les bâtiments ou parties de bâtiments existants dès lors que leur surface de plancher est supérieure ou égale à 1 000 m². Cela inclut aussi bien les bureaux, les commerces que les établissements scolaires et hospitaliers. Cette large portée garantit une couverture effective d’une grande partie des constructions impactant notre consommation énergétique globale. Les leviers d’action pour atteindre les objectifs Amélioration de l’isolation thermique L’isolation thermique est l’un des principaux axes de travail pour diminuer la dépense énergétique. La rénovation de l’enveloppe extérieure, incluant fenêtres, murs et toitures, permet de retenir la chaleur en hiver et la fraîcheur en été, réduisant ainsi notablement les besoins en chauffage et climatisation. Optimisation des systèmes de chauffage et de refroidissement L’installation de nouveaux systèmes de chauffage et de climatisation plus performants constitue une autre piste fondamentale. Le remplacement des chaudières traditionnelles par des pompes à chaleur, ou encore l’intégration de solutions de récupération de chaleur résiduelle, permettent des gains d’efficacité substantiels. Usage des énergies renouvelables Intégrer des sources d’énergie renouvelable telles que les panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques, ou encore l’éolien, est également recommandé. Ces installations réduisent la dépendance aux énergies fossiles et participent activement à une meilleure durabilité énergétique. Technologies digitales au service de la performance énergétique Systèmes de gestion technique centralisée (GTC) Les technologies de gestion technique centralisée permettent de contrôler et d’optimiser en temps réel l’ensemble des équipements énergétiques d’un bâtiment. Elles offrent notamment la possibilité de détecter et de corriger rapidement toute anomalie de consommation. Internet des objets (IoT) et capteurs intelligents L’usage de capteurs connectés améliore significativement le suivi des performances énergétiques. Ils collectent des données précises sur l’usage des différents espaces et permettent d’adapter les stratégies de gestion énergétique en conséquence. Surveillance automatisée des consommations Anticipation des besoins en fonction des conditions météorologiques Gestion à distance des appareils énergivores Challenges et perspectives Les défis techniques et financiers Afin de se conformer aux exigences du décret, les propriétaires et gestionnaires immobiliers doivent souvent effectuer des investissements conséquents. Trouver les ressources financières adéquates peut représenter un obstacle sérieux, même si diverses aides et subventions existent pour alléger le coût initial des travaux. La formation et l’accompagnement Un changement de cette ampleur implique nécessairement des compétences spécifiques. La formation continue des acteurs du secteur tertiaire, allant des techniciens aux responsables de la stratégie énergétique, est essentielle. Des programmes de soutien et d’accompagnement sont donc mis en place afin de faciliter cette transition. Avantages à long terme Réduction des coûts d’exploitation Malgré les investissements nécessaires, les économies réalisées sur le long terme en termes de dépenses énergétiques peuvent être considérables. L’adoption d’une gestion optimisée réduit les factures de manière pérenne. Valorisation du patrimoine immobilier Un bâtiment se conformant aux normes énergétiques modernes prend de la valeur sur le marché immobilier. Il devient attractif pour des locataires sensibles aux questions environnementales et soucieux de leurs charges énergétiques. Impact environnemental positif Derrière ces mesures se cache un enjeu fondamental : la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Chaque pas réalisé vers une meilleure efficacité énergétique contribue directement à la lutte contre le changement climatique. Acteurs clés et collaborations Rôle des entreprises spécialisées De nombreuses entreprises proposent des services spécialisés pour accompagner la mise en conformité avec le décret tertiaire. Elles apportent une expertise précieuse, que ce soit dans le diagnostic énergétique, la réalisation des travaux ou le suivi des performances. Partenariats public-privé Le succès de cette transition repose également sur les partenariats entre les secteurs public et privé. Les incitations fiscales et les programmes de financement publics jouent un rôle crucial dans l’implication des acteurs privés. Exemples de collaborations réussies Des exemples concrets de collaborations fructueuses montrent qu’il est possible d’atteindre ces objectifs. Par exemple, certaines municipalités s’associent avec des prestataires privés pour rénover leurs bâtiments scolaires, profitant ainsi des expertises complémentaires pour maximiser les résultats obtenus. L’avenir de la gestion énergétique Vers une intégration totale de la technologie Les innovations technologiques ne cessent d’évoluer, promettant une gestion énergétique toujours plus intelligente et efficace. L’avenir voit l’amélioration continue des systèmes de monitoring et de régulation, rendant la gestion énergétique quasiment autonome grâce à l’intelligence artificielle. Renforcement des réglementations Parallèlement, il est probable que les régulations se renforcent encore pour accélérer la transition énergétique. De nouvelles directives pourraient voir le jour, intégrant des objectifs encore plus ambitieux et des sanctions plus strictes pour les contrevenants. En somme… Sources https://www.cahiers-techniques-batiment.fr/article/une-nouvelle-directrice-generale-deleguee-de-spie-batignolles-energie.71438 https://www.actu-environnement.com/ae/news/Energy-manager-trouver-moyens-agir-contre-depenses-inutiles-43587.php4 https://www.filiere-3e.fr/2024/02/23/isabelle-barbot-equans-france-cest-la-combinaison-des-expertises-qui-permet-de-mettre-en-oeuvre-des-projets-reellement-performants/ https://www.lemoniteur.fr/article/tertiaire-le-cpe-decolle-doucement-dans-le-prive.2324734
La loi elan : une réforme ambitieuse pour dynamiser le secteur immobilier

Adoptée en 2018, la loi Elan (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) représente un tournant majeur dans la législation immobilière française. Ce texte vise à simplifier les démarches administratives, encourager la construction de logements neufs, et introduire des solutions innovantes pour répondre aux besoins évolutifs des citoyens. Examinons en détail les différentes facettes de cette loi et ses impacts sur le marché immobilier. Les objectifs principaux de la loi elan Simplification des démarches administratives La simplification administrative est au cœur de la loi Elan. L’objectif est de réduire les délais et les coûts liés aux permis de construire et autres formalités nécessaires à la réalisation de projets immobiliers. Dématérialisation des procédures : Les démarches administratives peuvent désormais être effectuées en ligne, permettant ainsi une réponse plus rapide et plus efficace aux demandes. Accélération des autorisations d’urbanisme : La loi prévoit une réduction des délais d’instruction pour les permis de construire afin de faciliter la concrétisation des projets de construction. Encouragement de la construction de nouveaux logements L’un des buts primordiaux de la loi Elan est de stimuler la construction de logements neufs afin de pallier le déficit structurel de l’offre. Favoriser les opérations de revitalisation : Des dispositifs spécifiques sont mis en place pour encourager la rénovation urbaine et la création de logements dans les zones délaissées. Promotion des constructions modulaires : La loi facilite le recours à des techniques de construction innovantes et plus rapides comme les constructions modulaires. Mesures phares introduites par la loi elan Le bail mobilité Le bail mobilité, introduit par la loi Elan, offre une solution flexible pour les personnes en transition professionnelle. Il permet de louer un logement meublé pour une durée de un à dix mois sans renouvellement possible. Public cible : Étudiants, stagiaires, apprentis ou travailleurs en mutation professionnelle. Avantages : Flexibilité pour les locataires et sécurité pour les propriétaires grâce à une procédure simplifiée et à l’absence de dépôt de garantie. Encadrement des loyers Pour lutter contre la flambée des prix de location, la loi Elan a renforcé le dispositif d’encadrement des loyers dans certaines zones tendues. Application géographique : 24 communes initialement concernées avec une expansion prévue à plus de 70 communes d’ici la fin de 2024. Mise en conformité stricte : Les propriétaires doivent respecter des plafonds de loyer fixés par décret pour éviter des amendes sévères. Accessibilité universelle : un aspect controversé Réduction des exigences pour l’accessibilité La loi Elan a suscité des débats intenses concernant la question de l’accessibilité des logements neufs. Logements adaptables : Seuls 20% des logements collectifs neufs doivent être accessibles aux personnes handicapées, tandis que les autres doivent être “évolutifs” et donc facilement adaptables. Critiques : Les associations de défense des droits des personnes handicapées ont exprimé leurs inquiétudes sur la mise en œuvre effective de ces dispositions et leur impact sur l’inclusion sociale. Impact sur les professionnels de l’immobilier Amélioration de la transparence et renforcement des obligations La loi Elan impose de nouvelles responsabilités aux acteurs du secteur immobilier pour assurer plus de transparence et protéger les consommateurs. Diagnostiqueurs immobiliers : Obligation de garantir l’opposabilité des diagnostics de performance énergétique (DPE), sous peine de sanctions. Agences immobilières : Renforcement de la formation continue obligatoire pour les agents immobiliers afin d’assurer un service de qualité homogène. Numérisation et modernisation du secteur Intégration des technologies numériques La numérisation est un pilier central de la loi Elan pour moderniser le secteur immobilier et améliorer l’expérience utilisateur. Powertiser les smart contracts : Utilisation de la blockchain pour sécuriser et automatiser certaines transactions immobilières. Portails numériques : Mise en place de plateformes en ligne pour le suivi des démarches administratives et des transactions immobilières. Sources https://www.dimo-diagnostic.net/actualite-diagnostic-immobilier/dpe-opposable https://www.midilibre.fr/2024/04/22/handi-cap-sud-34-se-mobilise-pour-que-soit-revisee-la-loi-elan-11904982.php https://www.lejdd.fr/economie/quest-ce-que-le-bail-mobilite-et-qui-peut-en-beneficier-144356 https://immobilier.lefigaro.fr/louer/guide-location-immobilier/60-encadrement-des-loyers-le-pays-basque-entre-dans-la-danse/
Décret BACS : une révolution pour la gestion des bâtiments tertiaires

Le décret BACS, adopté en juillet 2020, modifie de manière significative la régulation des systèmes de suivi et de pilotage des bâtiments tertiaires. Cette nouvelle législation vise à optimiser l’efficacité énergétique ainsi que la maintenance de ces infrastructures. Mais quels sont les enjeux réels du décret BACS pour les propriétaires et gestionnaires de bâtiments ? Comment se prépare-t-on à cette transition, prévue jusqu’en 2027, dans le secteur immobilier français ? Cet article se propose de répondre à ces questions essentielles. Les fondements légaux du décret BACS L’impact sur la propriété des données Le décret BACS introduit un nouveau régime légal concernant la propriété des données générées par les systèmes de gestion technique de bâtiment (GTB). Cela soulève des interrogations quant à la conformité de ces dispositions avec la constitution et la réglementation en matière de _cybersécurité_. Emmanuel François, un citoyen engagé, alerte sur les risques d’une approche trop cloisonnée et corporatiste qui pourrait ignorer une vision d’ensemble plus intégrée et plus sécurisée. Conformité et cybersécurité En effet, si le décret vise avant tout des objectifs de performance énergétique, il doit également prendre en compte des enjeux cruciaux de sécurité informatique. Les systèmes GTB étant de plus en plus connectés, ils deviennent de potentielles cibles pour des cyberattaques. Le cadre règlementaire devra donc évoluer pour intégrer ces nouveaux défis. Les exigences techniques et les acteurs concernés Les seuils de puissance et obligations Une des caractéristiques majeures du décret BACS est qu’il impose aux bâtiments tertiaires dont la puissance des systèmes techniques dépasse les 70 kW de mettre en œuvre des solutions de GTB. Ces solutions doivent être capables de suivre et de piloter les différents équipements afin de maximiser leur efficacité. Les bâtiments de plus de 1 000 m² sont particulièrement ciblés par ces mesures, les obligeant à réaliser des réductions significatives de leurs consommations énergétiques allant de -40% en 2030 à -60% à terme. Avantages et inconvénients pour les propriétaires Amélioration de l’efficacité énergétique : Réduction des coûts et impact environnemental moindre. Meilleure maintenance : Anticipation des pannes et optimisation des opérations de maintenance. Investissements conséquents à prévoir : Coûts potentiellement élevés liés à l’installation initiale des systèmes GTB. Complexité de gestion : Nécessité de compétences spécifiques et de formations adaptées pour assurer la conduite et la surveillance des installations. Les perspectives pour les entreprises et les professionnels du secteur Opportunités économiques et marché accru La mise en œuvre du décret BACS offre une véritable opportunité aux entreprises spécialisées dans l’optimisation énergétique des parcs immobiliers. À titre d’exemple, Eficia, dirigée par Marc Alric, propose déjà des solutions intégrées comprenant des algorithmes sophistiqués, des automates performants et une équipe d’énergéticiens experts en pilotage de bâtiments. Avec ce décret, la demande pour de telles technologies va considérablement augmenter, élargissant ainsi le marché potentiel pour ces entreprises. Besoins en compétences et formation Cependant, pour que cette transition soit couronnée de succès, il est crucial de former suffisamment de professionnels compétents en matière de GTB. Les établissements de formation devront adapter leurs programmes pour inclure plus de contenus relatifs à la gestion énergétique, au pilotage automatisé et à la cybersécurité. Le développement de partenariats entre écoles, universités et entreprises sera essentiel pour aligner l’offre éducative avec les besoins du marché. Les défis de mise en œuvre et les solutions envisageables Résistance au changement et adoption technologique Adopter de nouvelles technologies comporte toujours un degré de résistance de la part des utilisateurs finaux. Beaucoup de propriétaires de bâtiments pourraient se montrer hésitants face à des investissements initiaux importants. Pour lever ces freins, des incitations financières comme des subventions ou des crédits d’impôt peuvent être mises en place par les autorités publiques. De plus, la sensibilisation et l’information des parties prenantes sur les bénéfices à long terme permettront d’accélérer l’adoption de ces technologies. Évolutivité et adaptabilité des systèmes GTB Enfin, un autre défi réside dans la capacité des systèmes GTB à s’adapter aux évolutions technologiques futures. Il est impératif que les solutions choisies soient évolutives et modulaires afin de pouvoir intégrer de nouvelles fonctionnalités ou normes sans nécessiter de transformations radicales. Cette flexibilité garantira non seulement la pérennité des investissements mais aussi une meilleure adaptabilité face aux innovations technologiques émergentes. Sources https://www.villeintelligente-mag.fr/%E2%80%8BDecret-BACS-faut-il-s-interroger_a1533.html https://www.filiere-3e.fr/2024/05/07/interview-decret-bacs-3-questions-a-marc-alric-fondateur-deficia/ https://www.businessimmo.com/actualites/article/81909524/le-decret-bacs-kezako- https://www.actu-environnement.com/ae/news/marche-2023-regulation-gestion-technique-batiment-gtb-bacs-renovation-tertiaire-ACR-43897.php4
Décret tertiaire : transformer l’immobilier d’entreprise vers une efficacité énergétique accrue
Adopté dans un contexte de transition écologique, le décret tertiaire impose des objectifs ambitieux pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments à usage tertiaire. Ce texte législatif représente une avancée majeure pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et encourager une utilisation plus responsable des ressources. Origines et objectifs du décret tertiaire Le décret tertiaire s’inscrit dans une dynamique mondiale visant à limiter le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’énergie des bâtiments. Mais quelles sont les raisons précises qui ont conduit à sa mise en place ? Contexte législatif Émanant de la Loi Élan (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) promulguée en 2018, le décret tertiaire a été adopté en juillet 2019. Il cible particulièrement les bâtiments tertiaires, c’est-à-dire ceux qui abritent des activités commerciales, administratives ou professionnelles. Objectifs environnementaux Les principaux objectifs du décret incluent une réduction substantielle de la consommation d’énergie. Les propriétaires doivent viser : -40% de consommation énergétique d’ici 2030 -50% d’ici 2040 -60% d’ici 2050 Mise en œuvre et contraintes Implementer ces nouvelles normes n’est pas sans défis. De nombreuses entreprises se demandent comment elles pourront s’y conformer tout en continuant à fonctionner efficacement. Les exigences techniques La mise en place de systèmes de suivi et pilotage des performances énergétiques est indispensable. Concrètement, cela signifie installer des équipements permettant de contrôler en temps réel les consommations électriques, thermiques et climatiques. Les étapes de mise en conformité Évaluation initiale de la performance énergétique du bâtiment Identification des leviers de réduction de la consommation Prélèvement des données pour établir des plans d’actions sur plusieurs années Réalisation de travaux d’amélioration énergétique Suivi régulier des consommations et ajustements nécessaires Bénéfices attendus et retombées économiques Au-delà de répondre à une obligation légale, les adaptations prévues par le décret tertiaire présentent divers avantages pour les entreprises et la société en général. Réduction des coûts Optimiser la consommation énergétique permet de réaliser des économies substantielles sur les factures de services publics. À long terme, le retour sur investissement des travaux est significatif. Amélioration de l’image de marque Respecter ces normes démontre un engagement envers l’environnement, ce qui peut attirer à la fois des clients plus sensibles aux problématiques écologiques et des investisseurs responsables. Innovations et opportunités économiques L’amélioration de l’efficacité énergétique est également un moteur d’innovation. L’adoption de nouvelles technologies, telles que les systèmes de gestion de l’énergie et les matériaux éco-efficients, peuvent ouvrir de nouveaux marchés et stimuler la croissance économique. Le rôle des coordinateurs énergie Pour faciliter la mise en conformité, le Plan National de Sobriété Énergétique a introduit la fonction de “coordinateur énergie”, un acteur clé dans cette transition. Mission des coordinateurs Ils sont chargés de gérer le parc immobilier des administrations et grandes entreprises afin de faire baisser les factures et réduire les émissions de carbone. Leur rôle ne se limite pas au simple pilotage mais inclut également l’acculturation des services concernés. Compétences requises Un bon coordinateur doit posséder une expertise technique solide, être en mesure de réaliser des audits énergétiques et formuler des préconisations adaptées aux besoins spécifiques des bâtiments qu’il supervise. Enjeux actuels et perspectives futures Malgré les nombreux bénéfices qu’offre le décret tertiaire, certaines questions demeurent quant à son application concrète sur le terrain. Défis opérationnels Le déploiement de ces mesures nécessite des investissements importants, ce qui peut poser problème pour certaines petites structures. De plus, la complexité réglementaire demande une vigilance constante de la part des entreprises. Perspectives d’évolution Afin de faciliter cette transition, des subventions et aides financières sont souvent proposées. Par ailleurs, de nouvelles innovations technologiques viennent peu à peu alléger les coûts et rendre ces mesures accessibles à un public plus large. Sources https://acteurspublics.fr/articles/comment-des-managers-de-lenergie-declinent-les-objectifs-de-la-die-dans-les-administrations https://conseils.xpair.com/analyse_reglementation/arretes-valeurs-absolues-decret-eco-energie-decret-tertiaire.htm https://www.businessimmo.com/actualites/article/81909524/le-decret-bacs-kezako- https://www.dimo-diagnostic.net/actualite-diagnostic-immobilier/interdiction-location-dpe-local-commercial