Les défis de la rénovation énergétique et de l’habitat en 2025

La rénovation énergétique des bâtiments, devenue une priorité absolue, est au cœur des stratégies pour atteindre les objectifs climatiques. En 2025, ce chantier colossal se heurte à plusieurs obstacles majeurs qui méritent d’être examinés de plus près. Qu’il s’agisse de la réhabilitation des anciennes copropriétés, du coût exorbitant des travaux ou encore des lois de transition énergétique, plusieurs éléments viennent complexifier cette tâche. Les contraintes des petites copropriétés anciennes Les spécificités des immeubles historiques Isoler les façades de bâtiments anciens dans les centres urbains n’est pas une mince affaire. Les immeubles haussmanniens et autres constructions datant d’avant 1940 présentent des défis uniques. Jean-Marie Guerout, président du conseil syndical d’une copropriété à Paris, témoigne : “Rénover, c’est difficile, ça prend du temps et de l’argent.” Le charme architectural de ces bâtiments, tout comme leurs particularités structurelles, rendent certains types d’interventions énergétiques extrêmement compliqués. Les initiatives pour améliorer les performances énergétiques sont souvent freinées par les contraintes architecturales et réglementaires propres aux bâtiments classés ou situés dans des zones patrimoniales protégées. Les aides financières disponibles ne sont parfois pas assez adaptées à ces situations spécifiques, rendant le financement plus complexe. L’importance d’une approche sur mesure Pour ces habitations anciennes, il est crucial d’adopter une approche sur mesure. Les techniques d’isolation doivent respecter l’intégrité historique des bâtiments tout en garantissant une amélioration significative des performances énergétiques. L’usage combiné de matériaux traditionnels et innovants peut offrir des solutions viables, mais nécessite souvent des compétences spécialisées et un budget conséquent. Certaines villes ont commencé à mettre en place des programmes de soutien spécifiques pour aider les propriétaires à naviguer dans ce labyrinthe administratif et financier. Toutefois, ces programmes rentrent rarement dans le cadre général prévu par la loi de transition énergétique, obligeant les porteurs de projets à chercher constamment des ajustements et des compromis. Le poids des coûts financiers Entreprises et particuliers face aux investissements lourds Les coûts élevés de la rénovation énergétique représentent un autre obstacle de taille. Tandis que les grandes entreprises peuvent déployer des ressources importantes pour moderniser leurs locaux, les petites copropriétés et les ménages modestes peinent à boucler leur budget. Claude Borcard, président de la Communauté de communes d’ECLA, évoque ainsi les retards pris dans la seconde tranche de projets au profit de rénovations énergétiques : “Si chaque commune doit refaire son PLU d’ici 2027, ça coûtera plus cher qu’un PLUi.” Les collectivités locales jouent ainsi un rôle pivot pour accompagner les ménages face à cet enjeu financier. La mise en place de régimes de subventions couplée à des mécanismes d’incitation fiscale permettrait théoriquement de pallier en partie ces difficultés. Cependant, en période de crise budgétaire, le financement reste précaire et les projets de grande envergure sont recalibrés à la baisse. Des financements publics insuffisants En ces temps de disette budgétaire, les financements alloués à la rénovation énergétique apparaissent souvent insuffisants. Les politiques publiques pourraient mieux cibler leurs interventions en favorisant des modèles économiques participatifs, intégrant par exemple le crowdfunding et les coopératives citoyennes. De telles démarches, déjà explorées dans certains territoires, pourraient permettre une mobilisation de fonds supplémentaires tout en stimulant l’implication directe des habitants dans les projets de rénovation. Néanmoins, cela nécessiterait des cadres juridiques et administratifs assouplis et davantage flexibles pour encourager ces nouveaux modes de financement. Des réglementations en constante évolution Nouveaux défis législatifs avec la LTECV La Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), publiée au Journal Officiel le 18 août 2015, a introduit des mesures ambitieuses. Mais en pratique, la mise en œuvre de ces ambitions bute sur une multitude de facteurs. Régulièrement mise à jour, cette loi impose des contraintes accrues en matière de conformité écologique des bâtiments existants. Les plans d’action associés, bien que nécessaires, se révèlent parfois complexes et coûteux à appliquer, surtout pour les petits acteurs. Chaque intervention doit être soigneusement planifiée pour éviter les impacts négatifs et assurer une compatibilité avec les normes en vigueur. Cette nécessité de mise à jour permanente pousse les professionnels à être constamment en veille légale, une vigilance indispensable mais chronophage. Une adaptation continue nécessaire Intégrer les exigences de la LTECV demande des processus d’adaptation continus. Pour rester en conformité, les acteurs de la construction et de la rénovation doivent non seulement suivre les évolutions réglementaires mais aussi anticiper les prochaines modifications. La formation des professionnels du bâtiment est donc une priorité. Une partenarisation accrue entre les centres de formation, les associations professionnelles et les pouvoirs publics pourrait faciliter cette transmission de savoirs essentiels. De tels schémas de collaboration existent déjà mais pourraient être renforcés pour une meilleure efficacité et réactivité face aux changements législatifs futurs. Redoubler d’efforts dans cette direction pourrait alléger la pression normative pesant sur les acteurs du secteur. Le rôle clé des technologies innovantes L’intégration des nouvelles technologies L’évolution technologique offre quelques lueurs d’espoir pour dépasser les freins actuels de la rénovation énergétique. Les outils numériques comme les maquettes BIM (Building Information Modeling) permettent désormais de simuler avec précision les performances énergétiques de futurs aménagements avant même qu’ils ne soient réalisés. Cela donne aux porteurs de projet une vision claire des gains potentiels et aide à affiner les choix techniques. D’autres innovations comme les matériaux biosourcés, les systèmes de chauffage intelligents ou les panneaux solaires haute performance offrent des pistes intéressantes. Bien intégrées, elles pourraient transformer radicalement les méthodes de chantier tout en optimisant les rendements énergétiques. Mise en œuvre pratique sur le terrain Néanmoins, introduire ces innovations en pratique soulève plusieurs interrogations. Dans beaucoup de cas, les nouveaux matériels nécessitent des adaptations structurelles et fonctionnelles considérables des bâtiments. Assurer une interface harmonieuse entre ancien et nouveau bâti implique des études techniques approfondies et des compétences polyvalentes. Plus globalement, l’acceptation sociale de ces avancées technologiques reste variable. Convaincre les usagers finaux de leur utilité est primordial pour garantir leur adoption large. Des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens, couplées à des démonstrateurs concrets de réussites passées, permettraient sans doute de lever de nombreuses réticences et de réduire substantiellement la consommation énergétique de nos habitations. Sensibilisation

Pourquoi la prolongation des méthodes d’évaluation énergétique jusqu’en 2026 est-elle cruciale pour les copropriétés ?

Dans un monde où les préoccupations écologiques prennent de plus en plus d’importance, la prolongation des méthodes d’évaluation énergétique jusqu’en 2026 représente une étape décisive. Cette mesure touche particulièrement les copropriétés, qui doivent composer avec des défis uniques lorsqu’il s’agit de rénovation énergétique. Quelles sont les raisons sous-jacentes à cette prolongation et en quoi est-elle essentielle pour ces communautés de propriétaires ? Analysons les différents aspects de cette décision. Les exigences croissantes de la transition énergétique La France a pris des engagements forts en ce qui concerne la transition énergétique, notamment dans le cadre des Accords de Paris. Les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre passent inévitablement par l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments. Les copropriétés, souvent composées de bâtiments anciens, représentent un enjeu crucial dans cette politique de réduction des consommations énergétiques. La mise en place des diagnostics de performance énergétique (DPE) permet d’avoir une vue précise des consommations actuelles et des améliorations possibles. Toutefois, ces évaluations demandent du temps et des ressources. La prolongation jusqu’en 2026 offre ainsi aux copropriétaires le délai nécessaire pour organiser et financer ces audits sans précipitation excessive. L’impact des législations récentes Le projet de loi de finances pour 2024, récemment examiné par le Sénat, inclut des mesures substantielles concernant l’écologie, le développement durable et la mobilité. Ces mesures sont indispensables pour atteindre les objectifs climatiques fixés par le gouvernement. Parmi elles, les rénovations énergétiques jouent un rôle clé, surtout dans le secteur résidentiel collectif. Les nouvelles directives imposent également des standards plus rigoureux en matière de consommation énergétique. Pour répondre à ces nouveaux critères, les copropriétés doivent procéder à des investissements parfois lourds et complexes à mettre en œuvre. La prolongation jusqu’en 2026 leur donne une marge de manœuvre supplémentaire pour se conformer à ces réglementations. Les difficultés spécifiques des copropriétés Les copropriétés font face à plusieurs obstacles particuliers en ce qui concerne les travaux de rénovation énergétique. L’un des principaux défis est le processus décisionnel. Contrairement aux maisons individuelles, chaque décision majeure doit être votée lors d’assemblées générales, ce qui peut retarder les projets. De plus, le financement des travaux constitue un autre problème de taille. Les fonds nécessaires pour effectuer des rénovations significatives peuvent être prohibitifs pour certains copropriétaires. C’est pourquoi l’extension des délais jusqu’en 2026 permet non seulement de mieux planifier les travaux mais aussi de rechercher et d’obtenir des financements, qu’ils soient privés ou publics. Les subventions et aides disponibles Pour encourager les travaux d’amélioration énergétique, divers dispositifs de soutien financier sont accessibles. Des subventions telles que MaPrimeRénov’, les certificats d’économie d’énergie (CEE), ainsi que des prêts à taux zéro, offrent des opportunités de financement importantes. Cette période allongée permet ainsi aux copropriétaires de monter des dossiers de demande de financement avec soin, augmentant leurs chances de succès. Ils peuvent également profiter de consultations et d’accompagnement technique offerts par des experts de la rénovation énergétique. Un calendrier réaliste pour des changements durables Instaurer une chronologie adéquate est essentiel pour tout grand projet, et cela est particulièrement vrai pour les travaux de rénovation énergétique des copropriétés. Une telle entreprise nécessite une planification méticuleuse, depuis l’évaluation initiale de la performance énergétique jusqu’à la phase de finalisation des travaux. En offrant un délai supplémentaire, les autorités permettent aux copropriétés de structurer de façon plus efficace leurs stratégies de communication entre les copropriétaires, de choisir les prestataires adéquats et de piloter les interventions nécessaires selon un planning gérable. Cela limite le stress lié à la précipitation et améliore la qualité des travaux effectués. Encourager la participation active des copropriétaires Impliquer activement les copropriétaires dans le projet de rénovation énergétique est indispensable pour son succès. Les assemblées générales sont des moments clés où se discutent et se valident les grandes lignes du projet. Une meilleure compréhension des enjeux énergétiques parmi les copropriétaires favorise des prises de décisions plus éclairées et consensuelles. Avec un délai étendu jusqu’en 2026, il devient possible de développer des initiatives de sensibilisation et de formation afin de renforcer leur engagement. Des sessions d’information régulières, des rencontres avec des experts et des visites de sites pilotes peuvent aider à convaincre les sceptiques et à mobiliser l’ensemble des occupants autour de ces projets ambitieux. Une perspective sur les bénéfices à long terme Au-delà des gains immédiats en termes de réduction de la facture énergétique, les rénovations thermiques apportent des bénéfices notables sur le long terme. Elles contribuent à augmenter la valeur immobilière des biens, améliorent le confort des habitants et participent à la lutte contre le changement climatique. Le réaménagement énergétique des copropriétés n’est donc pas seulement un impératif légal mais également un investissement rentable et durable. En rallongeant les délais jusqu’à 2026, le législateur permet aux copropriétés de maximiser ces avantages en réalisant des interventions de meilleure qualité, bien organisées et alignées sur les meilleures pratiques du secteur. Cette approche graduelle et réfléchie conduit à des transformations pérennes et efficaces. L’amélioration continue et le suivi des performances Enfin, la prolongation du calendrier encourage une démarche itérative d’amélioration continue. Elle laisse le temps de collecter des données précises sur les performances énergétiques post-rénovation et d’ajuster les stratégies si nécessaire. Ce suivi rigoureux garantit que les investissements réalisés atteignent les objectifs escomptés. Les gestionnaires de copropriétés peuvent ainsi analyser les résultats obtenus, comparer avec les prévisions initiales et adopter des mesures correctives en fonction des besoins. Cette flexibilité est essentielle pour assurer que chaque euro investi génère le maximum de bénéfices en termes d’efficacité énergétique. Avoir le temps de planifier correctement et obtenir les financements nécessaires Permettre une prise de décision collective et informée au sein des communautés de copropriétaires Faciliter la mobilisation et l’engagement des copropriétaires grâce à des campagnes de sensibilisation Maximiser les bénéfices économiques et environnementaux sur le long terme Grâce à toutes ces raisons, la décision de prolonger les méthodes d’évaluation énergétique jusqu’en 2026 prend tout son sens. Elle contribue à garantir que les copropriétés puissent aborder la transition énergétique de manière sereine et structurée, assurant ainsi des résultats optimaux tant sur le

Comment la stabilité du budget des aides en 2025 impactera-t-elle la rénovation énergétique en France ?

À l’aube de 2025, un bouleversement d’ampleur se profile dans le secteur de la rénovation énergétique en France. La stabilité du budget des aides gouvernementales, notamment celles accordées par le dispositif MaPrimeRénov’, revêt une importance critique pour soutenir les objectifs nationaux en matière d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le contexte budgétaire de la rénovation énergétique Depuis plusieurs années, la rénovation énergétique figure parmi les priorités du gouvernement français. Ces efforts sont partiellement financés par MaPrimeRénov’, une aide cruciale pour les ménages souhaitant améliorer l’efficacité énergétique de leurs habitats. Cependant, l’année 2025 s’annonce incertaine quant à la disponibilité des fonds nécessaires pour maintenir ces subventions à leur niveau actuel. Les récentes annonces du gouvernement soulignent que, sans ajustement budgétaire, de nombreux projets pourraient être compromis. Le manque de financement pourrait non seulement ralentir les rénovations attendues mais aussi impacter gravement le secteur du bâtiment qui dépend largement de ces interventions pour sa croissance économique. Les professionnels alertent sur le fait que cette situation pourrait mener à une véritable crise du logement durable si aucun correctif n’est appliqué rapidement. MaPrimeRénov’ : une aide indispensable face au réchauffement climatique L’objectif initial de MaPrimeRénov’ était double : réduire les factures énergétiques des foyers tout en diminuant l’empreinte carbone du parc immobilier français. Ce programme a déjà rencontré un franc succès auprès de milliers de ménages. Il est perçu comme un pivot central dans la lutte contre le changement climatique. Néanmoins, avec la menace d’une absence de dotation budgétaire suffisante en 2025, de nombreuses familles pourraient voir leurs espoirs s’évanouir. Une sécurisation financière de ce dispositif est donc primordiale afin de garantir la continuité des améliorations thermiques indispensables à une couverture complète du territoire national. Impact du gel des aides sur le secteur du bâtiment L’interruption ou la diminution des aides telles que MaPrimeRénov’ toucherait durement le tissu économique local. En effet, bon nombre de petites et moyennes entreprises (PME) spécialisées dans la rénovation énergétique verraient leur activité significativement réduite. Sans soutien financier ad hoc, ces entreprises risquent de licencier une partie de leur personnel, augmentant ainsi le taux de chômage dans un secteur pourtant prometteur. De plus, les initiatives locales cherchant à promouvoir l’efficacité énergétique se retrouveraient paralysées, compromettant les engagements écologiques pris par la France lors des précédentes conventions internationales. Un climat d’incertitude pour les professionnels Les professionnels expriment leur inquiétude face à cette période difficile. Ils craignent que l’absence de visibilité sur le financement puisse conduire à une diminution drastique des investissements personnels et privés dans le secteur. Un tel scénario mettrait en danger les innovations et nouvelles technologies prévues pour dynamiser la transition énergétique. Certaines entreprises se préparent même à diversifier leurs activités pour endiguer les retombées négatives potentielles. Pourtant, cela génère un environnement instable que les experts estiment dommageable pour attirer les talents et investissements étrangers, essentiels pour rester compétitifs à l’international. Les réformes fiscales de 2025 et leurs effets collatéraux Par ailleurs, une réforme fiscale majeure prévue pour 2025 risque elle aussi de jouer un rôle clé dans cette mécanique complexe. Alors que les pouvoirs publics ambitionnent de redistribuer certaines ressources, cette manœuvre fiscale pourrait également affecter la capacité étatique à financer les aides énergétiques. Il reste à déterminer comment seront compensées ces fluctuations budgétaires pour éviter la précarité énergétique croissante. D’autant plus que les ménages modestes dépendent souvent des allégements fiscaux associés aux travaux de rénovation pour équilibrer leur budget familial. Ces modifications pourraient paradoxalement accentuer les inégalités sociales plutôt que les atténuer. Scénarios possibles pour l’avenir Plus concrètement, il serait prudent pour le gouvernement d’envisager les démarches suivantes : Augmentation de la transparence : Fournir des informations claires et actualisées sur le statut des aides disponibles. Réévaluation des priorités : Ajuster les critères d’éligibilité pour cibler efficacement les ménages les plus vulnérables. Soutenabilité des programmes : Assurer la pérennité des mesures prises grâce à une coordination inter-ministérielle renforcée. Inclusion des parties prenantes : Collaborer avec les acteurs locaux pour partager les connaissances et renforcer la capacité de résilience collective. En définitive, tandis qu’une solution immédiate semble complexe à trouver, une approche collaborative entre le gouvernement, les collectivités locales et le secteur privé s’avère vitale. Il faudra conjuguer expertise technologique, soutien institutionnel et engagement citoyen pour redéfinir la trajectoire vers une France sobre en carbone et énergétiquement rénovée. Sources https://www.tucoenergie.fr/blog/mpr-2025 https://www.ouest-france.fr/economie/budget/coup-de-froid-sur-maprimerenov-faute-de-budget-votre-demande-daide-sera-t-elle-bloquee-en-2025-fba2f6ea-cf4b-11ef-a962-9f592df81cd5 https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/maprimerenov-le-gel-des-aides-faute-de-budget-2025-c-est-une-catastrophe-le-secteur-du-batiment-dans-la-tourmente-3094480.html https://www.journee-mondiale.com/alerte-fiscale-2025-ces-5-bouleversements-qui-vont-impacter-votre-budget-6638.htm

PLF 2025 : comment se dessinent les perspectives pour le PTZ et le dispositif Pinel ?

Les annonces concernant le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 sont attendues avec une impatience grandissante, notamment en ce qui concerne le Prêt à Taux Zéro (PTZ) et le dispositif Pinel. Ces deux instruments de soutien à l’investissement immobilier occupent une place prépondérante dans les réflexions des futurs acquéreurs et investisseurs immobiliers. Quels sont les changements à prévoir pour 2025 ? Cet article fait le point. Une année charnière pour le Prêt à Taux Zéro Modifications du champ d’application du PTZ Le PTZ, largement plébiscité par les primo-accédants, pourrait voir son champ d’application évoluer dès 2025. En effet, le gouvernement envisage d’élargir les zones éligibles pour inclure davantage de territoires ruraux. L’objectif est de pallier la désertification de certaines régions tout en encourageant l’accès à la propriété pour les ménages modestes. Initialement réservé aux zones tendues, où la demande de logements est supérieure à l’offre, le PTZ pourrait être déployé dans les zones détendues sous certaines conditions. Cependant, cette extension ne sera pas sans contraintes : un plafond de ressources pourrait limiter l’éligibilité afin de cibler plus précisément les foyers ayant réellement besoin de ce soutien financier. Ajustements des plafonds de ressources et financement Autre évolution significative prévue pour 2025 : la révision des plafonds de ressources. Actuellement, ces plafonds varient en fonction de la composition du foyer et de la zone géographique. Pour éviter tout effet d’aubaine, les pouvoirs publics songent à adapter ces seuils pour qu’ils reflètent mieux les réalités socio-économiques locales. L’enveloppe allouée au PTZ pourrait également connaître des ajustements. Le montant maximal empruntable devrait être revu à la hausse dans certaines zones urbaines pour tenir compte de l’augmentation des prix de l’immobilier. Cette mesure viserait à maintenir le pouvoir d’achat immobilier des ménages tout en sécurisant leurs investissements sur le long terme. Le dispositif Pinel vers une réforme structurelle Réorientation ciblée vers le logement durable Le dispositif Pinel, qui offre une réduction d’impôt aux particuliers investissant dans l’immobilier locatif neuf, est également sur le point d’être remodelé. Une des pistes envisagées consiste à recentrer ce dispositif vers des constructions répondant aux standards environnementaux élevés. Les critères d’éligibilité pourraient ainsi intégrer des exigences plus strictes en matière de performance énergétique et de durabilité. Cela correspond à une volonté claire de promouvoir les constructions respectueuses de l’environnement et alignées sur les objectifs de transition énergétique. Les investisseurs seraient alors incités à privilégier des bâtiments à faible consommation énergétique, contribuant ainsi à réduire l’empreinte carbone du secteur résidentiel. Augmentation des zones éligibles Dans le même temps, il n’est pas exclu que les zones géographiques éligibles au dispositif Pinel bénéficient d’un élargissement. Alors que jusqu’à présent, le dispositif était principalement confiné aux métropoles et grandes agglomérations, 2025 pourrait voir une inclusion plus large de communes périurbaines et rurales. Cette modification permettrait non seulement de revitaliser certains secteurs en perte de vitesse, mais aussi de rendre le dispositif Pinel plus attractif pour un public diversifié, désireux de s’installer ou d’investir hors des principales enclaves urbaines. Impact sur le marché immobilier : anticipation et adaptation Influence attendue sur la dynamique des prix Inévitablement, les modifications apportées au PTZ et au dispositif Pinel auront des répercussions sur le marché immobilier. L’expansion de ces dispositifs dans de nouvelles zones va probablement influencer la dynamique des prix. Dans les régions nouvellement éligibles, on peut s’attendre à une hausse progressive des prix due à une demande accrue, stimulée par ces aides financières. D’autre part, les zones traditionnellement couvertes par ces dispositifs pourraient voir une stabilisation des prix, si l’attractivité fiscale y est confortée par les nouvelles mesures. La pression immobilière dans les grandes villes pourrait voir diminuer légèrement si les ménages décident de profiter des avantages des nouvelles zones éligibles. Adaptation des professionnels du secteur Pour les promoteurs immobiliers et les conseillers en gestion de patrimoine, ces changements signifient aussi une nécessaire adaptation. Il leur faudra revoir leurs stratégies, anticiper les évolutions régionales et conseiller leurs clients en conséquence. Les nouveaux contours du PTZ et du dispositif Pinel imposeront une refonte des offres commerciales et des argumentaires, pour rester compétitifs et répondre aux nouvelles attentes du marché. Les professionnels devront être particulièrement vigilants aux délais de mise en œuvre de ces réformes, pour accompagner leurs clients dès leur entrée en vigueur. Ils devront également informer leurs prospects sur les conditions spécifiques de chaque dispositif, désormais susceptible d’aller au-delà des simples critères géographiques et financiers habituels. Nouveautés législatives : quels enjeux pour les investisseurs ? Avantages fiscaux revisités Avec la révision du PTZ et du dispositif Pinel, les avantages fiscaux offerts par ces outils seront certainement recalibrés. Les investisseurs doivent se préparer à des modifications potentielles des réductions d’impôts accordées. Par exemple, bien que le taux de défiscalisation du Pinel soit actuellement fixe, une modulation proportionnelle aux performances énergétiques des biens pourrait être introduite. L’un des défis principaux pour les investisseurs sera donc d’analyser minutieusement les nouvelles conditions et de calculer les retours sur investissement, intégrant ces variables inédites. Ceux qui réussiront à s’adapter rapidement pourront tirer parti de ces opportunités renouvelées, tout en contribuant à des projets immobiliers plus vertueux écologiquement. Risques associés aux investissements Toutefois, comme toute réforme, celle-ci comporte aussi ses propres risques. L’élargissement des zones éligibles et la montée des exigences énergétiques impliquent une certaine prudence. Les investisseurs doivent être conscients que des biens immobiliers trop éloignés des centres névralgiques peuvent générer des rentabilités moindres, surtout si les infrastructures locales ne suivent pas. Par ailleurs, l’accent mis sur les certifications énergétiques et environnementales exige une vigilance accrue quant à la véracité des labels et à la qualité des matériaux utilisés. Un faux-pas dans l’évaluation des coûts additionnels liés au respect des nouvelles normes peut engendrer des dépenses imprévues et compromettre la viabilité financière de l’investissement. Anticiper les tendances de l’immobilier en 2025 Prévoir les orientations politiques et économiques Au-delà des mouvements techniques et réglementaires, il est primordial pour les investisseurs et les acteurs du marché de bien saisir les orientations politiques et économiques de fond. L’année 2025 marque une étape clé

L’Anah révise son guide des subventions en vue de 2025

Dans le cadre de la transition écologique, l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) a entrepris une révision majeure de son guide des subventions. Prévue pour 2025, cette mise à jour vise à intensifier les efforts pour un habitat plus sain et éco-responsable. À l’aube des nouvelles évolutions qui prendraient effet dès janvier 2024, ce remaniement apparaît pertinent afin d’accompagner au mieux les Français dans leur quotidien. Les objectifs principaux de la révision Mieux préserver notre planète L’un des volets essentiels de cette révision porte sur la préservation de l’environnement. L’Anah aspire à intégrer davantage de critères écologiques dans ses aides financières. Le nouveau guide encouragera notamment les travaux qui favorisent la biodiversité, réduisent les émissions de CO2 ou soutiennent l’utilisation de matériaux renouvelables. Pour répondre aux attentes croissantes de réduction des impacts environnementaux, des primes spécifiques seront mises en place pour inciter les propriétaires à adopter des solutions vertes. Une attention particulière sera portée aux logements anciens, souvent gourmands en énergie et moins isolés. Mieux et moins consommer d’énergie La question de l’efficacité énergétique est centrale dans cette révision. En diminuant la consommation d’énergie des habitations, on réduit également les factures des ménages. Les nouvelles subventions chercheront donc à rendre accessible à tous la rénovation énergétique, qu’il s’agisse d’isolation, de remplacement de chauffage ou d’installation de panneaux solaires. L’Anah prévoit aussi de renforcer le soutien pour la réalisation de diagnostics énergétiques avant et après travaux. Cela permettrait de garantir l’atteinte des performances escomptées et d’encourager les bonnes pratiques en matière de rénovation thermique. Des mesures adaptées aux besoins des particuliers Le bonus réparation renforcé Depuis janvier 2024, le bonus réparation a été renforcé dans le but de prolonger la durée de vie des équipements domestiques. Cette mesure, bien que spécifique aux appareils électroménagers et électroniques, illustre bien l’objectif global de réduction du gaspillage et d’amélioration de l’efficience des produits. En parallèle, l’Anah souhaite appliquer ces principes à l’habitat. Ainsi, la réhabilitation plutôt que la reconstruction sera mise en avant. Afin de faciliter cette approche, l’agence proposera des aides pour le diagnostic préalable à toute remise en état et valorisera les techniques traditionnelles ainsi que les matériaux locaux ou recyclés. Cela favorisera une triple action : économique, écologique et patrimoniale. Simplification des démarches administratives Un autre axe fort de cette réforme concerne la simplification des procédures. En rendant les démarches plus accessibles, l’Anah espère toucher un plus grand nombre de bénéficiaires potentiels. Un portail unique regroupant toutes les informations et formulaires nécessaires verra le jour. Ce guichet numérique unique permettra de centraliser les dossiers et d’accélérer leur traitement. De plus, des partenariats avec des associations locales prendront forme pour offrir une assistance personnalisée aux personnes moins technophiles ou rencontrant des difficultés à monter leurs dossiers. Tout cela dans le but de garantir une égalité d’accès aux aides proposées. Nouvelles catégories de bénéficiaires et projets éligibles Élargissement des publics ciblés Traditionnellement tourné vers les propriétaires occupants modestes, le programme de l’Anah va désormais cibler de nouveaux profils. Par exemple, les locataires pourront directement bénéficier de certaines aides sous condition de l’engagement du propriétaire à ne pas augmenter indûment le montant des loyers suite aux rénovations effectuées. D’autres mesures spéciales viendront soutenir les copropriétés en difficulté financière pour lancer des travaux collectifs visant à la rénovation énergétique. Ces initiatives devraient permettre d’améliorer significativement l’état du parc immobilier ancien et parfois dégradé. Soutien accru aux projets innovants L’innovation sera encouragée par la mise en place d’appels à projets spécifiques. L’installation de smart grids, de systèmes domotiques énergétiquement optimisés ou encore de solutions pionnières en gestion de l’eau potable feront partie des initiatives recevables. La priorité sera donnée aux projets de petite échelle susceptibles d’être répliqués à grande échelle par la suite. Pour accompagner ces initiatives, des ateliers de partage de bonnes pratiques seront organisés, rassemblant experts et bénéficiaires autour de retours d’expériences et de conseils pragmatiques. Un réseau national se constituera pour échanger sur les réussites et difficultés rencontrées. Accompagnement personnalisé et formation Formation des artisans et des particuliers En parallèle des subventions directes, un vaste plan de formation destiné aux professionnels du bâtiment est en cours de développement. Il visera à améliorer leurs compétences en techniques de rénovation verte. Des sessions de sensibilisation destinées aux particuliers compléteront ces formations, afin de promouvoir les meilleures pratiques et astuces en auto-rénovation. Grâce à cet effort collectif, l’idée est de créer une dynamique où tout le monde – depuis le simple particulier jusqu’au professionnel aguerri – participe activement à cette transformation écologique. De nombreuses ressources pédagogiques, guides pratiques et tutoriels seront mis à disposition gratuitement sur les plateformes de l’Anah. Suivi des projets et accès élargi aux financements Un accompagnement personnalisé suivra chaque projet du début à la fin, assurant un conseil technique et financier précis. Pour cela, des conseillers dédiés seront affectés à chaque région. Leur rôle consistera à vérifier la bonne exécution des travaux et à offrir un service de médiation si besoin. Cet accompagnement servira également à aider les bénéficiaires à trouver des sources de financement complémentaires auprès d’autres organismes, en créant des passerelles entre les diverses subventions disponibles, publiques ou privées. Promotion des pratiques durables et collaboratives Incitations à la mutualisation des ressources Enfin, dans une optique de solidarité collective, les révisions du guide comprendront des mesures encourageant la mutualisation des ressources entre voisins ou membres d’une même communauté. Des subventions spéciales pour des projets partagés comme l’installation de jardins communautaires ou de chauffages collectifs verront le jour. L’objectif est de développer des îlots de verdure en milieu urbain et semi-urbain, favorisant la mixité sociale et la résilience locale face aux bouleversements climatiques annoncés. Encourager cette coopération citoyenne peut jouer un rôle crucial dans l’adaptation rapide aux impératifs écologiques. Soutien à l’économie circulaire L’un des derniers aspects abordés concerne le soutien renforcé à l’économie circulaire. Il s’agit de financer des projets impliquant la revalorisation de déchets, la récupération et la réutilisation de matériaux de construction. Ces initiatives permettent non seulement de réduire les volumes de déchets mais apportent également une dimension esthétique

Pourquoi les subventions pour les travaux de rénovation sont-elles si difficiles à obtenir ?

En France, la transition énergétique est un sujet brûlant. De nombreuses initiatives gouvernementales ont été mises en place pour encourager les rénovations énergétiques dans les foyers. Cependant, obtenir ces subventions peut rapidement devenir un véritable parcours du combattant. Pourquoi tant de difficultés pour accéder aux aides pourtant disponibles ? Décryptage des raisons complexes derrière ce labyrinthe administratif. Des passoires thermiques mal prises en compte Les passoires thermiques, ces logements classés F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), représentent près d’un logement sur cinq en France. Selon l’Agence de la Transition Écologique (ADEME), la majorité de ces habitations nécessitent des travaux de rénovation pour améliorer leur isolation thermique. Pourtant, le processus pour obtenir des subventions adéquates reste difficilement accessible pour beaucoup de propriétaires. Ce problème est particulièrement aigu dans les petites copropriétés. Ces dernières se retrouvent souvent oubliées des grandes campagnes de subventionnement. Alors que les grandes copropriétés peuvent jouer de leur taille et bénéficier d’un accompagnement plus structuré, les petites structures manquent de ressources et de conseils adaptés. Conséquence : elles obtiennent moins d’aides même si elles constituent une part significative du parc locatif français. Un problème de critères restrictifs Plusieurs effets pervers contribuent à cette situation. Les critères de sélection pour les aides à la rénovation sont parfois trop stricts ou inadaptés. Par exemple, certaines aides exigent un niveau minimal de performance à atteindre après travaux, ce qui n’est pas toujours réaliste pour de nombreux bâtiments anciens. De surcroît, la multiplicité des dispositifs existants crée une cacophonie d’informations. Les propriétaires se retrouvent souvent perdus entre les différentes conditions à remplir, les documents à fournir et les démarches à suivre. Ce manque de clarté et de transparence décourage plus d’un candidat potentiel à ces subventions. ADIL : un soutien sous-utilisé Pour essayer de simplifier la tâche des demandeurs, les Agences Départementales d’Information sur le Logement (ADIL) existent et offrent des conseils gratuits. Elles peuvent aider les ménages à naviguer parmi les multiples options d’aides disponibles. Néanmoins, leurs services restent sous-utilisés en raison d’un manque de communication efficace et généralisée. Beaucoup de gens ne savent pas qu’ils peuvent contacter gratuitement un conseiller ADIL pour obtenir des informations personnalisées sur les aides financières à disposition. Cette méconnaissance limite drastiquement l’impact positif que ces agences pourraient avoir sur les projets de rénovation des particuliers. Des horaires peu pratiques Un autre frein à l’utilisation des services de l’ADIL est lié à leurs plages horaires. Avec des bureaux ouverts majoritairement aux heures de bureau classiques, peu de salariés peuvent facilement prendre rendez-vous sans poser une demi-journée de congé. Étendre ces horaires pourrait permettre à davantage de personnes de profiter de ce service précieux. Qui plus est, le personnel de l’ADIL, souvent débordé, peine à répondre rapidement à toutes les demandes, allongeant encore les délais pour monter des dossiers complets et corrects. Une réorganisation des priorités de réponses ou l’embauche de conseillers supplémentaires semblent nécessaires pour fluidifier ce processus. La complexité des aides financières Il existe toute une panoplie d’aides financières pour effectuer des travaux de rénovation énergétique en France. Malheureusement, la diversité même de ces dispositifs constitue une difficulté pour les bénéficiaires potentiels. Chaque aide a ses propres conditions d’éligibilité, procédures et niveaux de montants attribuables. Voici quelques-unes des principales aides offertes : MaPrimeRénov’ : Un dispositif récent visant à remplacer le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE). Il couvre divers types de travaux comme l’isolation ou le changement de chaudière. L’éco-prêt à taux zéro : Permet de financer jusqu’à 30 000 euros de travaux de rénovation énergétique sans intérêts. Mais la procédure pour prouver éligibilité reste laborieuse. Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) : Offerts par les fournisseurs d’énergie pour inciter les économies d’énergie, mais dont la valeur fluctue selon le marché. Le chèque énergie : Aide financière directe destinée aux ménages modestes pour payer des factures énergétiques ou réaliser des travaux de rénovation. Un accès limité pour certains publics Outre la complexité administrative, l’accès à ces aides est aussi limité par des critères restrictifs. Les familles à revenus moyens se trouvent souvent exclues des principaux dispositifs car elles gagnent juste au-dessus des plafonds de ressources fixés. Malgré des besoins évidents, ces ménages qualifiés de “trop riches pour être aidés, mais trop pauvres pour s’en passer” doivent assumer seuls le coût élevé des travaux de rénovation. Cet effet de seuil renforce les inégalités d’accès à la transition énergétique. Une bureaucratie labyrinthique Déposer une demande de subvention implique généralement une paperasserie considérable. Entre justificatifs de domiciliation, diagnostics techniques, devis d’entreprises certifiées et autres formulaires techniques, le cheminement rapide vers un dossier complet s’apparente souvent à une chasse au trésor. La multitude des instances impliquées – services départementaux, entreprises partenaires, banques pour les prêts à zéro intérêt – complique la coordination nécessaire à une démarche fluide. Certaines erreurs administratives mineures peuvent suffire à ralentir voire annuler complètement une demande. Numérisation insuffisante Un autre facteur aggravant les lenteurs administratives est la numérisation encore insuffisante des démarches. Bien que plusieurs dossiers puissent désormais se faire en ligne, il demeure souvent nécessaire d’envoyer par courrier physique une partie des documents. Cela ajoute non seulement aux délais mais risque aussi des pertes ou des oublis postaux critiques. Améliorer cet aspect grâce à une meilleure utilisation des plateformes numériques de traitement de dossiers permettrait une accélération et une sécurisation des procédures. La dématérialisation serait une étape cruciale pour rendre les aides plus accessibles, rapides et fiables. L’avenir des subventions pour les rénovations Devant de tels obstacles, il paraît évident que des ajustements sont nécessaires pour rendre les subventions pour travaux de rénovation plus accessibles et efficientes. Les pouvoirs publics travaillent régulièrement à la modification des dispositifs existants afin de les adapter mieux aux besoins réels et éviter les écueils précédemment rencontrés. Néanmoins, il convient de noter que les bonnes intentions seules ne suffisent pas. Une écoute attentive des citoyens directement concernés et une volonté forte de simplification administrative précéderont toute amélioration durable. Rendre plus simples et plus compréhensibles les différents mécanismes d’aide sera indispensable pour lever les freins

Tout savoir sur MaPrimeRénov’ 2025

MaPrimeRénov’ a été instaurée pour encourager les travaux de rénovation énergétique en offrant des subventions financières aux propriétaires et copropriétaires. En 2025, ce dispositif connaît plusieurs évolutions importantes visant à optimiser son efficacité. Voici tout ce que vous devez savoir sur MaPrimeRénov’ 2025, de ses nouvelles modalités aux critères spécifiques d’éligibilité. Qu’est-ce que MaPrimeRénov’ ? MaPrimeRénov’ est une aide financière initiée en janvier 2020 pour simplifier les aides destinées aux travaux de rénovation énergétique. Elle fusionne plusieurs dispositifs antérieurs, comme le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Le montant de cette prime dépend du revenu des ménages bénéficiaires ainsi que de la nature des travaux envisagés. Cette subvention permet donc aux foyers français de réaliser des économies d’énergie dans leur logement en profitant d’une prime forfaitaire. Les propriétaires occupants et les copropriétaires peuvent prétendre à cette aide sous certaines conditions spécifiques. L’objectif principal de MaPrimeRénov’ est non seulement de réduire les consommations énergétiques mais aussi d’améliorer le confort et la valeur des patrimoines immobiliers. Les modifications notables de MaPrimeRénov’ en 2025 En 2025, MaPrimeRénov’ subit quelques modifications importantes qui méritent d’être soulignées. Voici un aperçu des principaux changements : Prolongation de l’éligibilité des travaux par «mono-geste» : Initialement prévus pour être limités, les travaux de rénovation énergétique par mono-geste restent éligibles. Cela signifie qu’il sera possible de continuer à bénéficier de la prime pour des rénovations isolées, comme le changement d’un système de chauffage ou l’isolation des combles. Diminution des aides pour certains équipements : Les subventions relatives à certains équipements voient leur montant réduit. Par exemple, les aides pour les systèmes de chauffage utilisant le bois ou d’autres biomasses baisseront de près de 30 % en 2025. Ces ajustements ont pour but de réorienter les aides vers des solutions plus efficaces et durables, tout en incitant davantage de particuliers à entreprendre des projets de rénovation globale plutôt que des interventions ponctuelles. Conséquences pour les propriétaires Pour les propriétaires intéressés par des systèmes de chauffage au bois ou autres biomasses, la baisse des aides pourrait représenter un frein ou un besoin de redéfinir leurs plans de rénovation. Ces réductions sont établies après une analyse approfondie menée par les autorités afin d’assurer une allocation optimale des ressources. Toutefois, cette diminution pourrait stimuler l’adoption d’options plus écologiques et diversifiées en matière de technologies énergétiques, encourageant ainsi une transition énergétique plus complète et efficace. Évolutions des barèmes et critères d’éligibilité Le montant attribué par MaPrimeRénov’ varie en fonction des revenus du foyer et de la nature des travaux entrepris. En 2025, ces critères seront encore plus stricts pour assurer une utilisation optimale des fonds publics. Voici quelques évolutions marquantes : Ajustements des plafonds de revenus : Les nouveaux plafonds de revenus définissent plus précisément qui peut bénéficier des différentes catégories de primes. Par exemple, les foyers modestes pourront obtenir jusqu’à 90 % du coût des travaux pris en charge. Priorité aux travaux globaux : Une attention particulière est accordée aux projets de rénovation globale, qui englobent plusieurs types de travaux permettant une réduction significative de la consommation énergétique. Nouvelles priorités stratégiques Afin d’incentiver des projets plus complets et impactants, MaPrimeRénov’ 2025 met davantage l’accent sur les rénovations globales plutôt que sur les interventions ponctuelles. Cette évolution vise à maximiser l’efficacité énergétique des bâtiments aidés, contribuant ainsi de manière plus notable aux objectifs nationaux de réduction des émissions de CO2. Par ailleurs, les foyers ayant déjà bénéficié de MaPrimeRénov’ pourraient se voir offrir des offres complémentaires pour poursuivre leurs efforts de rénovation énergétique, favorisant une progression continue vers des habitations plus performantes. Les démarches administratives simplifiées Avec l’objectif d’encourager plus de ménages à franchir le pas de la rénovation énergétique, les démarches administratives pour obtenir MaPrimeRénov’ deviennent également plus accessibles en 2025. Différents outils et plateformes numériques sont mis en place afin de centraliser les requêtes et suivre l’avancement des dossiers en temps réel. Cette modernisation des processus s’aligne avec une volonté de transparence et d’efficacité, évitant ainsi les lourdeurs bureaucratiques qui ont souvent freiné les initiatives individuelles dans le passé. Impact attendu sur le marché de la rénovation L’évolution de MaPrimeRénov’ en 2025 promet un impact notable sur le secteur de la rénovation. Les entreprises spécialisées devraient voir une augmentation de la demande, particulièrement pour les projets de rénovation globale. Les professionnels de la rénovation devront donc adapter leurs offres pour répondre aux nouveaux critères et attentes. De plus, une forte sensibilisation autour des bénéfices environnementaux et économiques de ces travaux devrait encourager bien plus de propriétaires à engager des travaux de rénovation, consolidant ainsi la dynamique positive enclenchée depuis le lancement initial de la prime. Sans conclure formellement, il est évident que MaPrimeRénov’ 2025 apporte des améliorations significatives en termes de simplicité, accessibilité et efficacité des aides disponibles pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique. Les nouvelles mesures offrent un cadre optimal pour soutenir la transition énergétique en France, tout en encourageant les foyers à adopter des pratiques plus durables et économes en énergie. Sources https://www.moneyvox.fr/immobilier/maprimerenov.php https://www.capital.fr/immobilier/maprimerenov-change-en-2025-quelles-sont-les-consequences-1507497 https://www.lesfurets.com/energie/actualites/quelles-evolutions-pour-maprimerenov-en-2025 https://www.tucoenergie.fr/blog/mpr-2025

Le gouvernement annonce un plan ambitieux de rénovation énergétique pour 2030

Face à l’urgence climatique, le gouvernement a dévoilé un plan ambitieux visant à rénover énergétiquement 400.000 maisons et 200.000 logements collectifs chaque année d’ici 2030. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale bas-carbone, essentielle pour atteindre les objectifs climatiques fixés par la France. L’objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre La rénovation énergétique des bâtiments est devenue une priorité nationale. Le secteur résidentiel représente une part significative des émissions de gaz à effet de serre en France. Pour y remédier, le gouvernement a conçu un plan visant à moderniser le parc immobilier tout en améliorant son efficacité énergétique. Cet effort colossal répond à plusieurs enjeux environnementaux et économiques. En adaptant les habitations aux normes écologiques actuelles, la France espère non seulement réduire ses émissions mais aussi générer des économies substantielles sur les factures d’énergie des ménages. Un défi logistique de taille La rénovation de 400.000 maisons et 200.000 logements collectifs par an jusqu’en 2030 : ce chiffre impressionne autant qu’il pose question sur les capacités de mise en œuvre. Les délais sont serrés et nécessitent une coordination sans faille entre les pouvoirs publics, les entreprises du bâtiment, et les propriétaires. D’importantes ressources seront mobilisées pour mener à bien ce projet. Le financement, la formation des professionnels, ainsi que la gestion des chantiers devront être rigoureusement planifiés. Une telle montée en cadence des rénovations posera inévitablement des défis en termes de main-d’œuvre et de matériaux disponibles. Des mesures concrètes pour accélérer la transition Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le gouvernement prévoit de mettre en place plusieurs dispositifs incitatifs. Des subventions, crédits d’impôt, et autres aides financières seront offerts pour encourager les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation énergétique. De plus, des campagnes de sensibilisation sont prévues pour informer les citoyens des avantages de vivre dans des habitats plus économes en énergie. Les artisans et entreprises du secteur seront également soutenus afin de développer leurs compétences en matière de rénovation énergétique. La formation et la reconversion professionnelle joueront un rôle clé pour garantir la qualité des travaux réalisés. Types de travaux concernés Les rénovations envisagées couvriront une large gamme d’interventions techniques, telles que : l’isolation thermique des murs, toitures, et planchers; le remplacement des fenêtres et portes par des modèles à haute performance énergétique; la modernisation des systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire; l’installation de dispositifs de régulation et de gestion de l’énergie (thermostats, compteurs intelligents); l’intégration de solutions d’énergies renouvelables (pompes à chaleur, panneaux solaires). Ces interventions permettront non seulement d’améliorer le confort thermique des habitants mais également d’augmenter la valeur patrimoniale des biens immobiliers. Un impact économique et social notable Ce plan de rénovation aura des retombées positives sur l’économie française. En favorisant l’activité des PME locales et en créant de nouveaux emplois dans le secteur du bâtiment, il contribue à dynamiser l’économie. Parallèlement, les ménages bénéficieront de réductions sensibles de leurs coûts énergétiques, renforçant leur pouvoir d’achat. En outre, cette initiative aidera à lutter contre la précarité énergétique qui touche encore trop de foyers en France. Vivre dans une habitation mieux isolée et chauffée devient dès lors un enjeu de justice sociale. Une démarche écologique nécessaire Au-delà des considérations économiques et sociales, la dimension écologique de ce plan est primordiale. Réduire la dépendance aux énergies fossiles et intégrer davantage de sources renouvelables demeure un leitmotiv incontournable. La France vise une diminution de 50% de ses émissions brutes de gaz à effet de serre d’ici 2030, ce qui passe nécessairement par des transformations profondes de ses infrastructures résidentielles. La réalisation de cet objectif contribuera fortement à la lutte contre le changement climatique. Moins de consommation énergétique signifie moins de pollution atmosphérique et une meilleure qualité de vie pour tous. Autres mesures complémentaires annoncées Outre la rénovation des logements, d’autres initiatives ont été dévoilées pour maximiser l’impact écologique global. Parmi elles, on note une prospection accrue des énergies renouvelables, notamment l’éolien terrestre et offshore. Le développement de ces alternatives énergétiques vise à diversifier le mix électrique de la France tout en diminuant sa dépendance aux hydrocarbures. De même, le secteur des transports n’a pas été négligé. Des incitations au remplacement des véhicules thermiques par des véhicules électriques ou hybrides viennent compléter ce large éventail de mesures écologiques. Ces actions concertées permettent de cibler efficacement différents niveaux d’émissions et secteurs polluants. En direction de la COP29 Toutes ces annonces interviennent à quelques mois de la COP29, où la France souhaite apparaître comme un acteur déterminé de la transition énergétique mondiale. Montrer l’exemple à travers des politiques nationales ambitieuses est une façon de peser dans les négociations internationales et d’inciter d’autres pays à emboîter le pas. À cet égard, le planning de sortie des énergies fossiles dévoilé par le gouvernement ne laisse aucun doute sur sa volonté de transformation. Enfin, cette politique proactive exprime une volonté claire : celle de conjuguer croissance économique avec responsabilité environnementale. Un pari audacieux mais nécessaire pour assurer un avenir durable aux générations futures. Sources https://www.francebleu.fr/infos/environnement/energie-renovation-des-logements-vehicules-electriques-eolien-ce-qu-il-faut-retenir-des-annonces-du-gouvernement-8479492 https://www.bfmtv.com/immobilier/renovation-travaux/climat-la-france-doit-renover-400-000-maisons-et-200-000-logements-collectifs-par-an-d-ici-2030_AD-202411040692.html https://www.courrier-picard.fr/id575368/article/2024-11-05/chaudieres-voitures-les-nouvelles-mesures-du-gouvernement-contre-le https://www.laprovence.com/article/france-monde/1176996857400115/avant-la-cop29-la-france-confirme-sa-volonte-de-sortir-des-energies-fossiles-dici-2050

Chargé d’études en bâtiments et énergie : un métier d’avenir

Dans un monde en quête de durabilité et d’efficacité énergétique, le rôle du chargé d’études en bâtiments et énergie est crucial. Cette profession, au carrefour de l’ingénierie et de la transition écologique, se développe rapidement pour répondre aux besoins croissants des nouvelles constructions et des rénovations énergétiques. Des formations innovantes pour une expertise pointue Face aux enjeux environnementaux, plusieurs structures ont mis en place des formations spécifiques pour préparer les futurs chargés d’études à leur rôle central. Ainsi, L’atelier des Chefs a récemment lancé une formation « Chargé d’Accompagnement à la Rénovation Énergétique du Bâtiment » (CAREB). Publiée le 25 juillet 2024, cette initiative vise à former des professionnels capables de réduire l’empreinte carbone des bâtiments en France, qui représentent actuellement 23 % des émissions de gaz à effet de serre. Ces nouveaux programmes de formation soulignent l’importance de la rénovation énergétique dans la lutte contre le changement climatique. La compétence des professionnels formés est essentielle pour réussir cette transition. En outre, la Bourgogne-Franche-Comté innove également avec des initiatives locales pour attirer et former du personnel qualifié dans ce domaine. Les centres de formation acteurs de la transition énergétique Le mardi 26 novembre 2024, la région Bourgogne-Franche-Comté a inauguré un plateau de formation intégré à Lons-le-Saunier lors de la première session de formation au métier de peintre façadier isothermique au sein de l’entreprise Bonglet. Cette inauguration, en présence de Serge Castel, préfet du Jura, et de Willy Bourgeois, vice-président de la Région en charge des lycées et de l’offre de formation, marque une nouvelle étape dans la structuration de l’offre pédagogique dédiée à la transition énergétique. Avec ces exemples, il est clair que les régions prennent des initiatives afin de sensibiliser et de former les professionnels locaux. Ces formations permettent non seulement de combler les besoins sur le marché du travail, mais aussi de stimuler l’économie locale tout en contribuant à la transition énergétique. L’intégration des adultes en reconversion Les Centres de Formation des Apprentis (CFA) jouent également un rôle important en ouvrant leurs portes non seulement aux jeunes en formation initiale, mais aussi aux adultes en reconversion professionnelle. Il est encourageant de voir que les quatre C.F.A bretons à Quimper, Rennes, Vannes et Lorient accueillent désormais des profils diversifiés, allant des demandeurs d’emploi aux salariés souhaitant acquérir de nouvelles compétences. Cela permet de répondre à la demande pressante de main-d’œuvre qualifiée tout en offrant une seconde chance à ceux qui souhaitent changer de carrière. Un exemple parmi tant d’autres est Clément Coste, 30 ans, qui bien qu’initialement réticent à suivre une formation en CFA par peur de fréquenter des adolescents, a finalement opté pour un CAP menuiserie au CFA de Quimper. Les enjeux de la rénovation énergétique La rénovation énergétique des bâtiments est un enjeu majeur de notre époque. Selon diverses études, améliorer la performance énergétique des habitations pourrait contribuer à réduire significativement les émissions de CO2. Pour y parvenir, il faut une planification minutieuse et l’intervention de professionnels compétents. Un chargé d’études en bâtiments et énergie doit être en mesure de réaliser des diagnostics énergétiques précis, proposer des solutions viables et suivre la mise en œuvre des projets. Ce spécialiste travaille souvent en collaboration avec d’autres corps de métiers, comme les architectes, les ingénieurs et les techniciens du bâtiment. Les missions du chargé d’études en bâtiments et énergie Parmi ses nombreuses attributions, le chargé d’études en bâtiments et énergie conduit généralement les missions suivantes : Réalisation de diagnostics énergétiques : identification des déperditions thermiques, analyse des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation, évaluation de l’isolation. Proposition de solutions techniques : choix des matériaux, recommandations d’amélioration thermique, propositions d’énergies renouvelables. Suivi de chantier : coordination des équipes, respect des délais et des normes sanitaires et environnementales, vérification de la qualité des travaux. Veille technologique et réglementaire : sensibilisation aux innovations technologiques, conformité aux lois et règlements en vigueur. En somme, ces professionnels sont indispensables pour répondre aux défis environnementaux, tout en apportant des solutions concrètes et efficaces pour améliorer la performance énergétique des bâtiments existants et nouveaux. Les perspectives de carrière dans ce domaine Au-delà des postes directement liés au diagnostic et à l’accompagnement des travaux, le secteur offre divers débouchés pour les chargés d’études en bâtiments et énergie. Les compétences acquises peuvent mener à des positions de : Chef de projet en rénovation énergétique. Responsable technique en entreprise de construction ou de rénovation. Consultant en efficacité énergétique pour des bureaux d’études ou des cabinets-conseils. Formateur pour des organismes de formation technique et professionnelle. Grâce à une expertise polyvalente et une formation solide, les chargés d’études bénéficient généralement d’une forte employabilité et de possibilités de progression rapide dans leur carrière. Donner un avenir durable aux générations futures tout en s’assurant une carrière dynamique et gratifiante est possible grâce à ce métier attractif. L’importance des certifications professionnelles Pour se démarquer sur le marché du travail et garantir un haut niveau de compétences, il est essentiel de viser des certifications reconnues. Parmi celles-ci, le Titre Professionnel “Chargé d’Accompagnement à la Rénovation Énergétique du Bâtiment” délivré par L’atelier des Chefs en est un bon exemple. Ce diplôme reconnu par l’État de niveau 5 atteste de la maîtrise des savoirs nécessaires pour exceller dans ce domaine. Afin de maintenir un haut niveau de compétences, les professionnels du secteur doivent également envisager la formation continue. Cette démarche permet non seulement de rester informé des dernières avancées technologiques, mais aussi de maîtriser les évolutions réglementaires et normatives qui impactent constamment le cadre opérationnel. Bien que cet article ne conclue pas traditionnellement, il est évident que le métier de chargé d’études en bâtiments et énergie est porteur d’avenir. La diversité des formations disponibles, les multiples débouchés et l’impact positif sur l’environnement justifient l’intérêt croissant pour cette profession. Les lecteurs intéressés par cette voie devraient examiner les options de formation disponibles, telles que celles proposées par L’atelier des Chefs et les CFA de Bretagne. Avec passion et détermination, ils pourront jouer un rôle clé dans la réduction de notre empreinte carbone tout en construisant un avenir

Transition énergétique, environnementale et numérique : une évolution nécessaire des établissements

Face aux défis climatiques et technologiques croissants, la transition énergétique, environnementale et numérique s’impose comme une nécessité pour les établissements. Du bureau à l’usine, en passant par les écoles, chaque structure doit revoir son impact et adopter des pratiques plus durables et efficientes. Ce mouvement global promet de transformer notre quotidien tout en répondant aux attentes écologiques actuelles. La révolution verte du numérique Nous vivons dans un monde où le numérique est omniprésent. Cette réalité entraîne une transformation silencieuse mais significative de notre empreinte environnementale. Chaque jour, nous générons environ 2,5 quintillions d’octets de données. Cette explosion numérique a un coût environnemental considérable : elle représente 3,5 % des émissions mondiales de CO2, dépassant ainsi l’aviation civile. L’Agence de la transition écologique projette une augmentation inquiétante à 8 % d’ici 2025. Dans cette optique, il devient essentiel d’encourager des pratiques numériques plus respectueuses de l’environnement. Les data centers, véritables piliers de cette infrastructure, jouent un rôle clé entre innovation et réduction de leur empreinte carbone. Des démarches telles que le recours à des énergies renouvelables pour leur alimentation ou encore le développement de systèmes de refroidissement plus efficaces sont des pistes à privilégier. Nécessité d’un engagement collectif Pour réduire l’empreinte carbone du numérique, un effort concerté est requis. Entreprises, gouvernements et consommateurs doivent tous jouer un rôle actif. Par exemple, intégrer des critères d’efficacité énergétique dans les appels d’offres publics peut inciter les fournisseurs de services numériques à adopter des technologies plus vertes. L’éducation des consommateurs sur l’utilisation responsable des ressources numériques et la promotion du recyclage des équipements électroniques sont également cruciales. Par ailleurs, l’industrie du numérique doit intensifier ses efforts en matière d’écoconception. C’est-à-dire inventer des produits dont le cycle de vie complet, de la fabrication à la fin d’utilisation, minimise l’impact environnemental. Cela peut inclure l’utilisation de matériaux recyclés et recyclables, ainsi qu’une conception facilitant la réparation et la réutilisation des appareils. En quête de sens : ingénieurs et transition écologique Les ingénieurs jouent un rôle central dans la transition écologique et solidaire. Ils apportent des compétences indispensables pour inventer des solutions novatrices face aux défis environnementaux. Le secteur de l’éolien, par exemple, recrute activement des talents capables de concevoir et mettre en œuvre des projets à haute valeur ajoutée. Malgré cela, cinq ans après la publication du manifeste Pour Un Réveil Ecologique, nombreux sont ceux parmi eux à rechercher toujours davantage de sens et d’impact positif dans leur métier. Diversification des formations universitaires pour inclure des modules spécifiques sur la transition écologique. Encouragement des jeunes diplômés à rejoindre des secteurs verts tels que les énergies renouvelables ou l’économie circulaire. Mise en place de projets de recherche et d’innovation visant à résoudre les problématiques environnementales. En sensibilisant les futurs ingénieurs dès leur formation, on leur donne envie de participer activement à la mise en œuvre des transitions nécessaires. Leur implication sera déterminante pour développer des solutions à la fois innovantes et durables. Un changement de mentalité Cela implique aussi un changement de paradigme au sein même des entreprises. Les ingénieurs doivent être encouragés à proposer des initiatives vertes et à penser systématiquement à l’impact de leurs décisions sur l’environnement. En valorisant ce type de comportement, les entreprises favorisent un cercle vertueux où innovation et durabilité vont de pair. Certaines structures vont même jusqu’à intégrer des objectifs de développement durable dans leurs évaluations de performance, reconnaissant ainsi officiellement l’importance d’agir de manière respectueuse pour la planète. Verdir le numérique : actions et perspectives Le secteur numérique contribue de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre en France. En 2020, il représentait environ 2,5 % de l’empreinte carbone annuelle du pays. Devant l’urgence climatique, l’État déploie différentes actions pour assurer une transition écologique couvrant également ce domaine. Ces actions visent notamment à promouvoir un usage responsable des technologies digitales, développer des infrastructures moins énergivores et soutenir la recherche en innovations vertes. Cette stratégie nationale d’accélération vise à faire prendre conscience des impacts environnementaux liés à notre usage quotidien du numérique. Soutenir et accompagner les entreprises Pour “verdir” efficacement le numérique, il est indispensable de fournir un accompagnement adéquat aux entreprises. L’objectif est de faciliter leur transition vers des pratiques plus durables sans compromettre leur compétitivité. Cela passe par des aides financières, la mise à disposition de solutions techniques adaptées ou encore des programmes de formation ciblés. De plus, les pouvoirs publics travaillent à sensibiliser et informer toutes les parties prenantes sur l’importance de cette transition. Une telle mobilisation collective est essentielle pour atteindre les objectifs fixés et conduire le secteur vers une véritable révolution verte. Cette démarche collective nécessitera la participation active de chacun, à tous les niveaux, pour transformer profondément et durablement notre rapport au numérique. Sources https://www.linfodurable.fr/entreprises/le-numerique-vert-la-revolution-des-entreprises-47931 https://www.capgemini.com/fr-fr/actualites/communiques-de-presse/capgemini-et-schneider-electric-collaborent-pour-aider-les-entreprises-a-optimiser-leur-gestion-de-lenergie/ https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/recrutements-entretiens/en-quete-de-sens-ces-13-entreprises-de-la-transition-ecologique-qui-recrutent-des-ingenieurs-2080667 https://www.entreprises.gouv.fr/priorites-et-actions/transition-ecologique/verdir-le-numerique

Comment réduire son empreinte environnementale dans le secteur de l’immobilier

Le secteur immobilier, souvent impliqué dans des projets de construction massive et une consommation énergétique intense, est aujourd’hui au cœur des préoccupations écologiques. La réduction de l’empreinte carbone reste un impératif pour les professionnels du domaine. Dans cet article, nous explorerons diverses stratégies et innovations permettant de minimiser la pollution générée par ce secteur crucial. Construire uniquement lorsque nécessaire Cécile Galoselva, fondatrice et présidente d’ETIC, a lancé depuis 2010 une initiative audacieuse visant à limiter au maximum les nouvelles constructions. L’idée centrale est simple : construire le moins possible pour réduire l’impact environnemental global. Cette approche se traduit par une rénovation optimisée et l’utilisation efficace des bâtiments existants avant de penser à ériger de nouvelles structures. Les bénéfices sont multiples. Non seulement cette stratégie limite la consommation de ressources naturelles, mais elle favorise aussi la préservation des sols et réduit l’artificialisation des paysages. De plus, en réhabilitant des structures existantes, on peut souvent bénéficier des infrastructures déjà en place, réduisant ainsi la nécessité d’étendre les réseaux d’eau, d’électricité et de transport. L’importance de l’éco-rénovation L’éco-rénovation joue un rôle clé dans cette démarche. Il s’agit de procéder à des rénovations intelligentes utilisant des matériaux durables et des techniques qui permettent de réduire l’empreinte écologique des bâtiments. Par exemple : Isolation thermique renforcée pour économiser l’énergie. Utilisation de peintures et enduits non polluants. Installation de systèmes de gestion intelligente de l’énergie. Ces changements, bien que parfois coûteux à l’installation, apportent des économies significatives à long terme, tant sur le plan financier qu’environnemental. Des bureaux plus verts comme défi à relever La transition écologique dans l’immobilier de bureaux représente un enjeu majeur. Des entreprises comme JLL prennent ce tournant très au sérieux. L’immeuble Inspire situé à Paris La Défense, conçu par l’agence d’architecture Bechu et Associés et réalisé par BNP Paribas Immobilier Promotion, en est un parfait exemple. Cet édifice utilise une superstructure en bois lamellé collé et en CLT, des matériaux biosourcés offrant d’excellentes performances thermiques, hygrométriques et acoustiques. Ces nouveaux types de bureaux ne se contentent pas d’être respectueux de l’environnement. Ils offrent également un cadre de travail agréable et sain pour les occupants, contribuant au bien-être général et à une meilleure productivité. C’est un modèle gagnant-gagnant pour les entreprises et la planète. Avantages des matériaux biosourcés Les matériaux biosourcés présentent plusieurs avantages indéniables : Faible impact carbone : Leur production émet beaucoup moins de CO₂ comparé aux matériaux traditionnels. Renouvelabilité : Ils proviennent de ressources renouvelables telles que le bois, qui peut être régénéré constamment si géré durablement. Santé et bien-être : Ces matériaux émettent peu ou pas de composés organiques volatils (COV), améliorant la qualité de l’air intérieur. En intégrant ces matériaux dans les constructions neuves et les rénovations, il devient possible de créer des espaces de vie et de travail plus durables et agréables. Neutralité carbone dans le BTP Avec un engagement vers la neutralité carbone d’ici 2050, la France s’attaque sérieusement aux émissions de gaz à effet de serre (GES) du bâtiment et des travaux publics (BTP). Ces secteurs offrent des opportunités uniques pour des actions décisives en matière de décarbonation. Nombreuses sont les stratégies envisageables pour atteindre ces objectifs ambitieux. Cela inclut le recours à des technologies avancées et à des processus de construction plus propres. Voici quelques méthodes structurantes : Stratégies pour réduire l’empreinte carbone Adopter des pratiques écologiquement responsables implique  : Optimisation énergétique : Utiliser des outils de simulation énergétique pour maximiser l’efficience des bâtiments dès leur conception. Recyclage des matériaux : Favoriser l’emploi de matériaux recyclés dans les nouvelles constructions et lors des rénovations. Énergie renouvelable : Installer des sources d’énergie renouvelable (solaire, éolienne) pour réduire l’usage des énergies fossiles. Gestion des déchets : Mettre en place des politiques strictes de gestion et de valorisation des déchets de chantier. Un focus continu sur ces aspects dès les premières étapes du projet permettra de significativement réduire les émissions liées aux activités du BTP. Réconcilier environnement et habitat Il est indubitable que nos choix de vie jouent un rôle important dans la détérioration de notre environnement. Pour cela, il est nécessaire de repenser profondément la manière dont nous habitons. Les concepts tels que la bétonisation intensive, la concentration urbaine, et l’artificialisation des sols sont mis en cause. Cependant, quelques approches permettent de mitiger ces impacts néfastes : Valorisation des espaces verts urbains Introduire davantage d’espaces verts dans les zones urbaines présente de nombreux bénéfices environnementaux et sociaux : Absorption du CO₂ : Les plantes contribuent à capturer le dioxyde de carbone, réduisant ainsi les gaz à effet de serre. Amélioration de la qualité de l’air : En filtrant les particules nocives, les espaces verts améliorent la santé des habitants. Bien-être collectif : Les parcs et jardins urbains offrent des lieux de détente, favorisant un mode de vie plus sain et équilibré. Intégrer des toitures végétalisées et des murs végétaux dans les projets immobiliers constitue également une excellente solution pour améliorer le microclimat urbain. Promotion des habitats collectifs écologiques Opter pour des modèles d’habitat collectif écologique permet de mutualiser les ressources tout en offrant des logements confortables et performants énergétiquement : Partage des équipements communs pour réduire la consommation individuelle. Développement de systèmes de récupération d’eau de pluie pour l’arrosage ou les toilettes. Construction avec des matériaux locaux et durables tels que la brique de terre crue. Ce type d’habitat améliore l’efficacité énergétique globale et renforce le lien social entre les résidents. Sources https://www.carenews.com/etic-des-tiers-lieux-responsables/news/comment-limiter-son-impact-environnemental-dans-le-secteur https://www.lesechos.fr/thema/articles/immobilier-des-bureaux-plus-verts-le-nouveau-defi-a-relever-2137081 https://bigmedia.bpifrance.fr/nos-dossiers/empreinte-carbone-du-batiment-et-des-travaux-publics-btp-en-france https://www.pretto.fr/actualites/ecologie-immobilier/notre-habitat-habite-til-la-planete/

La biodiversité ne doit plus être le point aveugle de l’immobilier durable

L’immobilier durable, désormais sur toutes les lèvres, est souvent réduit à des concepts environnementaux classiques comme la consommation énergétique ou l’utilisation de matériaux écologiques. Cependant, il existe un aspect crucial qui reste largement négligé : la biodiversité. Il est temps que ce domaine soit pris en compte de manière sérieuse dans les projets immobiliers. Biodiversité et urbanisme : un duo essentiel Pour nombre d’entre nous, la biodiversité semble déconnectée des préoccupations urbaines. Pourtant, les écosystèmes urbains sont aussi cruciaux que ceux de nos campagnes et forêts. La végétation urbaine, par exemple, joue un rôle clé dans la régulation climatique locale, la purification de l’air et même la réduction du stress chez les résidents. De nombreuses études montrent que les zones urbaines avec une forte densité de biodiversité permettent non seulement d’améliorer la qualité de l’air mais également de favoriser un cadre de vie sain et agréable. L’intégration de la nature en ville, que ce soit sous forme de toitures végétalisées, jardins collectifs ou murs verts, a des avantages multiples. Ainsi, elle n’est plus une simple décoration, mais un véritable instrument écologique et social. Rendre les toits vivants Une des tendances prometteuses en matière de biodiversité urbaine est sans doute le développement des toitures végétalisées. Au-delà de leur rôle esthétique, ces installations contribuent à réduire les îlots de chaleur urbains, stocker le carbone et augmenter la surface habitable pour les insectes et oiseaux. En France, quelques projets notables ont déjà vu le jour. Par exemple, certains centres commerciaux incluent maintenant des toitures végétales et des potagers urbains où les résidents peuvent cultiver leurs propres légumes et herbes aromatiques. Cette pratique crée non seulement un espace éducatif et communautaire mais favorise également la pollinisation et la diversité biologique. Les jardins verticaux : une solution élégante et efficace Les jardins verticaux ont aussi fait leur chemin dans le paysage urbain français. En plus d’économiser de l’espace, ils offrent une oasis de verdure au cœur des infrastructures bétonnées. Ces structures innovantes permettent de maximiser l’utilisation de surfaces verticales tout en améliorant la qualité de l’air et en réduisant la pollution sonore. D’un point de vue purement pratique, établir des jardins verticaux peut sembler complexe. Pour y parvenir, il est crucial de choisir des espèces adaptées aux conditions locales et d’assurer une irrigation et un entretien adéquats. Lorsque bien exécutés, ces jardins augmentent la biodiversité en accueillant différentes espèces végétales et animales. L’investissement dans les espaces naturels : un choix stratégique Revenons un instant sur cette question fondamentale : pourquoi investir massivement dans les centres commerciaux plutôt que dans la revitalisation des espaces naturels ? Selon Anne-Laure Joumas, directrice marketing pour un promoteur immobilier, l’accent devrait être mis sur une offre adaptée aux exigences contemporaines des clients. Investir dans la biodiversité urbaine transforme directement l’expérience des habitants et utilisateurs des lieux. Par exemple, entourer les complexes résidentiels et commerciaux de parcs, promenades arborées et corridors écologiques rend les milieux urbains plus attractifs et vivables. Cela encourage également un style de vie plus actif et sain. Comprendre les bénéfices de la nature en ville Les bénéfices sont indéniables. Mieux connectées avec la nature, les collectivités voient leurs niveaux de santé publique s’améliorer. Les enfants disposent de terrains propices à leurs explorations et jeux, tandis que les adultes bénéficient d’espaces relaxants pour se déconnecter du stress quotidien. Ainsi, au lieu de seulement développer des mètres carrés supplémentaires de béton, investir dans des infrastructures naturelles apporte des bénéfices économiques à long terme. Effectivement, cela engendre moins de coûts en santé publique grâce aux effets calmants et purifiants des espaces verts, tout en attirant des familles et entreprises désireuses de bénéficier de cet environnement de qualité supérieure. Les exemples inspirants d’initiatives réussies Outre les toits végétalisés et les jardins verticaux, plusieurs villes en France prennent des mesures audacieuses pour intégrer davantage de biodiversité dans leur urbanisme durable. Prenons l’exemple de Lyon, où des berges de fleuves autrefois bétonnées ont été redessinées pour inviter la faune et la flore à s’y réinstaller. Ces aménagements ne profitent pas seulement à l’environnement. Ils créent aussi des espaces de détente et loisirs accessibles à toute la population et parfaitement intégrés dans le tissu urbain. D’autres initiatives inspirantes incluent les “corridors écologiques” à Strasbourg, conçus pour permettre aux espèces de circuler entre différents fragments d’habitat urbain. Innovations et technologie : propulser l’avenir de l’immobilier durable Alors que la numérisation et la technologie conquièrent tous les secteurs, elles jouent également un rôle significatif dans l’avenir de l’immobilier durable. Des capteurs intelligents permettent aujourd’hui de surveiller en temps réel la qualité de l’air ou la température. De nouvelles techniques de construction intègrent naturellement des éléments favorables à la biodiversité. Les logiciels de modélisation 3D offrent désormais aux architectes la capacité de visualiser exactement comment leurs conceptions urbaines influenceront la biodiversité locale. Avec ces outils, il devient possible de planifier des immeubles, quartiers ou même des villes entières où l’écosystème naturel cohabite harmonieusement avec des infrastructures modernes. Propriété collective et implication citoyenne L’accroissement de la biodiversité en milieu urbain nécessite également une approche collaborative. Les collectivités locales, promoteurs immobiliers et citoyens doivent œuvrer conjointement pour des résultats optimaux. Une communauté informée et impliquée sera toujours plus prompte à accepter et entretenir des initiatives durables. Par exemple, des programmes de jardinage collectif très populaires à Paris permettent aux résidents de participer activement à la création et maintenance de jardins partagés. Ce type de projet renforce non seulement les liens sociaux mais responsabilise également les citoyens quant à la préservation de leur environnement immédiat. Utilisation des toitures végétalisées et des jardins verticaux Élargissement des corridors écologiques pour les espèces fauniques Implémentation de technologies intelligentes pour le suivi environnemental Mise en place de programmes participatifs citoyens Redéfinir les priorités pour un avenir urbain meilleur Il est clair que les enjeux liés à la biodiversité ne peuvent plus être tenus à la marge quand on parle d’immobilier durable. Réelle prise de conscience ou mode de vie urbain sophistiqué, qu’importe. Ce qui prime, c’est d’inclure systématiquement la biodiversité dans tous les